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Azazga. Le dernier forgeron
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Publié dans El Watan le 07 - 01 - 2012

Hamid Amara, un quadragénaire forgeron dans la ville d'Azazga, est resté quasiment seul à encore exercer ce métier dans cette région où la population, majoritairement paysanne, vit de l'activité agricole et pastorale.
Depuis son enfance, Hamid aimait ce métier de son père, Si Lakhdar Amara, décédé en 2008. Il l'a repris par respect à son père, qui, lui-même, en avait fait autant. «Notre famille est originaire des Ihitossene, dans la commune de Bouzeguene, un village réputé pour ses forgerons qui pratiquaient ce métier de père en fils depuis des siècles».
Il est appelé «village à 7 enclumes» où l'on donne encore des cours d'apprentissage aux jeunes. «Mes aïeux fabriquaient même des armes lors des insurrections en Kabylie au milieu du 19ème siècle, utilisées contre le colonialisme français, comme c'était le cas aussi lors de la guerre de libération», nous apprend ce forgeron. «J'aime la forge, mais malheureusement c'est un métier qui s'étiole au fur et à mesure que se déclinent l'agriculture et les fellahs».
Pourtant, selon cet artisan, même des tourneurs en mécanique ont recours au service du forgeron pour tremper, par exemple, leurs diverses pièces de véhicules. Cette façon de durcir une pièce d'acier, juste ce qu'il en faut, ou de l'amollir autant, n'est généralement maitrisée que par des forgerons de métier. Jadis, les paysans de Kabylie ne peuvent s'en passer du forgeron pour affuter ou réparer leurs pioches, crochets, bêches, socs à araire, haches, barre à mine, burins, ainsi que pour ferrer leurs bêtes de somme.
En cette période de récolte des olives et autres travaux de sarclage, les fellahs se servent des haches fabriquées par des forgerons, impératives dans la taille des arbres fruitiers comme l'olivier.
A pareille période, les forgerons rendent encore de précieux services aux vieilles femmes rurales auxquelles ils conçoivent de légères bêches pour l'entretien de jardins, le binage de carrés de semences (navets, céréales, fèves, oignons, ail…). Sans rentabilité palpable, Hamid Amara continue tout de même à exercer ce métier, surtout en hommage à son père et pour rendre service aux amis.
Il achète à 8000 DA le quintal de charbon de houille, car le coke, cet autre charbon plus résistant, coûte plus cher (9000 DA/Q). Notre forgeron n'est pas enthousiaste concernant la relève, prédisant même la disparition de ce métier avec l'extinction progressive de l'agriculture traditionnelle.


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