Depuis la dernière rentrée scolaire, les lycées colonel Mohand Oulhadj du chef-lieu de Bouzeguène et celui des frères Hanouti de Loudha guighil fonctionnent sans surveillants généraux. Le surveillant général du lycée du chef-lieu est parti sous d'autres cieux et son poste est, depuis, resté vacant. L'absence de surveillant fait naître des difficultés à maîtriser les adolescents qui n'hésitent pas à sécher leurs cours pour des futilités. C'est le même cas pour l'établissement de Loudha, qui fonctionnait depuis longtemps avec deux surveillants mais qui, suite au départ à la retraite de l'un d'eux, s'est retrouvé avec un seul surveillant qui n'arrive pas à maîtriser la situation, selon un groupe d'enseignants. Le lycée, déjà perturbé pendant une quinzaine de jours au début de l'année avec le départ à la retraite du proviseur, a retrouvé le calme avec l'affectation de la nouvelle directrice qui, selon les professeurs, a affiché une grande détermination pour redresser la situation sur tous les plans et surtout disciplinaire. Elle est quelque peu arrivée à son objectif mais l'absence d'un surveillant général s'est fait lourdement ressentir. Le poids de la surveillance est depuis retombé sur les adjoints d'éducation. Au début de l'année, la direction de l'éducation de Tizi-Ouzou a fait état de 17 postes de surveillants généraux vacants. Seuls 11 candidatures ont été enregistrées pour ces postes. Tous les candidats ont été retenus et affectés à leurs postes. Par manque de candidatures, des postes de surveillants généraux restent vacants à ce jour.