L'équipe nationale masculine de volley-ball s'envolera, aujourd'hui, pour Yaoundé (Cameroun), où elle doit participer au tournoi préolympique, qualificatif aux prochains JO de Londres, et dont le coup d'envoi est prévu samedi prochain. Une compétition qui se déroulera sous forme de championnat, puisque le nombre des participants se limite à six équipes, qui sont l'Algérie, la Tunisie, l'Egypte, le Niger, le Ghana et le Cameroun. On enregistre ainsi le désistement du Nigeria et du Rwanda, essentiellement pour des raisons financières. Yaoundé sera donc la capitale du volley-ball africain, du 14 au 20 janvier, en accueillant les éliminatoires africaines qualificatives pour les Jeux olympiques de Londres 2012. Seul le vainqueur de ce tournoi préolympique représentera l'Afrique aux JO 2012. La concurrence sera donc rude entre les pays africains. Auréolée de sa médaille d'or aux 12es Jeux arabes qui se sont achevés le 23 décembre dernier à Doha, l'Egypte, en stage en Turquie, est le grand favori de cette compétition. Depuis quelques années, l'Egypte règne en maître sur le continent africain. Elle a remporté 4 titres consécutifs de champion d'Afrique. Le dernier en date a été remporté à Tanger, au Maroc, en septembre dernier. Malgré tout, ces éliminatoires ne seront pas faciles pour les Egyptiens qui affronteront les grandes nations africaines de volley-ball, surtout le Cameroun qui aura l'atout de jouer sur son terrain et devant son public. Le Cameroun, avec son armada de joueurs professionnels de haut niveau, n'est pas le seul concurrent de l'Egypte, la Tunisie et l'Algérie partent également favorites pour le titre. «L'importance de cette compétition est la qualification olympique 2012, c'est pourquoi seuls les pays qui ont une chance de décrocher le ticket olympique y participeront. Certes, notre mission sera très difficile, nous sommes en position d'outsiders. Nous allons nous défendre à fond pour honorer le volley algérien», déclare Kamel Imloul, le sélectionneur national.