Jean-Paul Yountcha est à Bordj depuis dimanche dernier, arrivé directement de Tunis, espérant pouvoir convaincre la direction du CABBA de le libérer. Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à quitter le CABBA ? Cela fait presque quatre ans que je suis à Bordj. J'ai beaucoup gagné en maturité. Malheureusement, rester à Bordj ne peut pas m'être bénéfique. Tout joueur rêve d'une carrière internationale. Rester ici en Algérie ne peut pas attirer l'attention des sélectionneurs. A l'inverse, le championnat tunisien reste l'un des plus médiatisés en Afrique. En Egypte, beaucoup de joueurs qui disputent actuellement la CAN évoluent en Tunisie, même au sein du Cameroun. Evoluer en Tunisie est une opportunité pour moi, notamment au Club africain. Mais votre contrat stipule que vous ne pouvez être cédé qu'à un club européen... Justement, je suis là pour essayer de convaincre Tebbakhi. J'ai tout donné au CABBA et j'attends en retour un geste de sa part. Je compte énormément sur sa compréhension. Le Club africain a fait savoir au CABBA que je l'intéressais et qu'il était prêt à y mettre le prix. Est-ce qu'on comprend par là que vous êtes définitivement partant... Oui, je partirai en Tunisie sitôt la libération acquise. J'espère que je pourrai prendre part à la reprise du championnat tunisien. Pour moi, la page du CABBA est définitivement tournée. Je ne regrette pas mon passage à Bordj, mais en tant que professionnel, le CABBA n'était qu'une étape dans ma carrière. Un dernier mot... J'espère du fond du cœur que le CABBA comprendra ma situation et me libérera. Je tiens à remercier tous ceux qui m'ont aidé ici à Bordj.