À la station «Nakhil» située sur la RN2 à 30 km du chef-lieu, l'usager n'obtient que l'équivalent de 600 DA d'essence super, soit la moitié d'un plein. À Témouchent, la pénurie de carburant s'est installée dans la durée. Le carrousel des automobilistes passant d'une station d'essence à une autre, les longues chaînes, dès que l'une est livrée, se multiplient. Aussitôt qu'un automobiliste en découvre une dont les pompes ne sont pas à sec, le portable fonctionne pour avertir les amis en quête d'une goutte d'essence. Par ailleurs, malgré l'interdit, d'autres, dont les véhicules sont à l'arrêt, viennent avec des bidons de 5 litres pour les remplir dans le court laps de temps qu'une voiture servie quitte la pompe et le temps qu'une autre la remplace. Mais l'abus n'est pas loin car l'usage du bidon s'est multiplié, des dizaines s'alignant près des pompes. Du coup les querelles éclatent, les automobilistes, qui font la chaîne craignant qu'il ne reste plus rien du précieux liquide, une fois leur tour arrivé. Favoritisme À la station «Nakhil» située sur la RN2 à 30 km du chef-lieu, à l'entrée du territoire de la wilaya, apparement une des mieux servies, l'usager n'obtient que l'équivalent de 600DA d'essence super, soit la moitié d'un plein. La pénurie a été aggravée par le fait que les automobilistes, qui mettent rarement le plein, consommant le carburant au gré des besoins, se mettent tous à mettre le plein. À cela s'ajoute, selon les distributeurs privés, un chiche approvisionnement livré à leurs stations comparativement à celui plus généreux accordé à celles de Naphtal. Les privés, qui détiennent près de la moitié des 48 stations d'essence de la wilaya, pointent du doigt le grand dépôt Naphtal de Rechmi qui ferait du favoritisme au profit des stations de son entreprise.