L'EPH Zerdani Salah, d'une capacité de 240 lits, souffre du manque de gynécologues obstétriciens. Cette situation est d'autant plus pénalisante pour le service, que celui-ci n'est pas en mesure d'assurer une prise en charge efficiente des parturientes. Pas plus tard que la semaine dernière, une femme de 35 ans est morte en couches suite à une forte hémorragie. Ce cas interpelle les services sanitaires de la wilaya sur la nécessité d'affecter des gynécologues. Un médecin nous a confié que l'EPH Zerdani reçoit chaque année plus de 4 000 femmes en maternité. Certaines fois, les cas difficiles sont orientés vers les cliniques privées. Mais combien de familles restent désemparées quand il s'agit de débourser 60 000 ou 70 000 DA pour une césarienne. Aïn Beida, une ville de 200 000 âmes, est en droit de disposer d'une maternité, en attendant l'ouverture de l'établissement spécialisé mère et enfant.