Le développement local dans la commune de Larbaâ nath Irathen (25 km au sud-est de Tizi Ouzou), qui s'étend sur une superficie de 40 km2, avec une population de 30 000 habitants, est à l'arrêt en raison de l'absence d'assiettes foncières pour lancer des activités économiques. En effet, la quasi-totalité des terrains constructibles de cette commune est la propriété du ministère de la défense nationale. Une situation héritée de la période coloniale. C'est à ce titre que l'APC de la localité a entrepris des démarches pour la cession ou le transfert des principales assiettes foncières, à l'exemple de celles de l'ex-CEM filles, de l'ancien souk el fellah et du site de l'ENIEM. A ce handicap du foncier, auquel est confronté le développement local dans cette commune, s'ajoute le cas de la zone d'activité d'Aboudid détournée de sa vocation, qui aurait pu accueillir des unités industrielles à même de générer de la richesse et de l'emploi. Les projets relevant du développement local de cette commune, ceux notamment ayant trait à aux équipements publics, à l'amélioration urbaine, à l'habitat, aux travaux publics et à l'environnement, sont bloqués ou à l'arrêt. Sinon comment expliquer que les travaux des trois projets dont a bénéficié cette commune dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014, notamment l'institut de formation professionnelle, une piscine semi-olympique et un centre administratif, ne soient pas encore entamés ? Les projets d'amélioration urbaine du chef-lieu communal, du raccordement au réseau du gaz naturel, du centre d'enfouissement technique (CET), de la rocade à l'entrée du chef-lieu et du complexe sportif pluridisciplinaire, tardent aussi à voir le jour. Le projet de construction de 20 logements LSP prévus prés de la cité 5 Juillet dans la ville de Larbaâ Nath Irathen est bloqué en raison du retard de la révision du plan directeur de l'aménagement et de l'urbanisme (PDAU) pénalisant ainsi les acquéreurs de ces logements en attente de lancement depuis 4 ans. Les travaux de réalisation de la crèche communale et du projet des 36 locaux à usage professionnel, destinés aux jeunes et situés sur la route de l'hôpital, sont également à l'arrêt. Comme palliatif à cette situation qui bloque le développement local de la collectivité, l'on propose de réaliser certains projets dans les villages disposant de terrains domaniaux dit «Mechmel» à l'exemple d'un CEM et d'un foyer de jeunes au village Azouza.