Boudouaou. Gare routière dépassée La gare routière de Boudouaou devient, au fil des ans, une source de nuisances multiples pour les habitants de la ville. Située au centre de l'agglomération, elle est d'accès difficile aux bus de transport de voyageurs. «Les habitants de la ville ne peuvent plus respirer car des bus assurant la desserte de Boumerdès, Bordj Menaiel, Thenia, Ouled Moussa, Alger, Boumati, Rouiba et Reghaia en plus des communes de la daïra (Kharouba et Keddara) y marquent des arrêts,» nous dit un cafetier. En effet, sur place, nous avons constaté que l'espace est trop exigu pour accueillir un nombre aussi important de véhicules et de voyageurs. «Les bus sont pour la plupart usés et vieux et donc polluants. Les délinquants profitent de ce désordre pour se livrer au vol. Plusieurs fois, des cas d'agressions et de vols ont été enregistrés. Parfois des bagarres éclatent entre les bandes de voyous, notamment le soir. D'ailleurs, cet endroit est à éviter dès la tombée de la nuit», ajoute un chauffeur de taxi. Les autorités ont annoncé la construction d'une gare intermodale près de la voie ferrée il y a plusieurs années, mais le projet demeure encore une promesse sans lendemain. RN 24. Les travaux de modernisation piétinent Les travaux de modernisation de la RN24 peinent à avancer au niveau de la wilaya de Boumerdès. En effet, seule une petite partie a été réalisée entre Boudouaou El Bahri et Corso, et entre Boumerdès et Figuier (pas plus de 10 km en tout) depuis que le programme a été lancé, il y a plus de cinq ans. Pourtant, l'importance de cet important axe routier qui court le long du littoral d'Alger jusqu'à Bejaia en passant par Boumerdès et Tizi Ouzou est connue et reconnue de tous. Mais les responsables en charge de ce secteur sont défaillants et pour le moins très lents à agir pour améliorer le quotidien du citoyen et doter la région d'infrastructures modernes.
Ouled Moussa. Anarchie dans le commerce La population de la commune de Ouled Moussa attend depuis des années la réalisation d'un marché au niveau du chef-lieu. «Notre commune ne dispose pas d'espace aménagé pour servir de marché. Pourtant, les habitants en ont toujours exprimé le besoin». La vente des fruits et légumes se fait actuellement au milieu d'une cité du centre-ville. Ceci provoque moult désagréments aux habitant et incommode les marchands. Ces derniers sont obligés de se déplacer à chaque fois pour satisfaire leur clientèle. S'ils disposaient de stands fixes, couverts et protégés, ils travailleraient certainement dans de meilleures conditions», nous dit un habitant.