Le débat engagé sur la participation ou le boycott du FFS aux prochaines élections législatives «se déroule dans un climat passionnant et passionnel». C'est ce qu'a affirmé le premier secrétaire national du parti, hier, lors de la réunion du conseil de la fédération d'Alger, tenue à la bibliothèque communale de Rouiba dans le cadre des préparatifs de la convention nationale, prévue le 11 février. La rencontre a vu la participation de plus de 200 militants, dont la plupart seraient des responsables de section des localités de la wilaya d'Alger. Lors de son intervention, Ali Laskri, a tenu d'emblée à rappeler l'importance d'un tel regroupement pour l'avenir du parti en particulier et celui du pays en général. Contrairement à ses précédentes sorties, le successeur de Karim Tabbou s'est contenté, cette fois-ci, d'expliquer le fond de la démarche initiée au sujet de la participation ou non du FFS aux prochaines joutes électorales. Il a indiqué dans ce sens que «la convention nationale a été convoquée par le président du parti, M. Aït Ahmed, pour élargir le débat autour de cette lancinante question et prendre une décision qui reflétera l'avis de la base». «Le président du parti a recommandé le recensement et l'évaluation de tous les scénarios possibles et les coûts de chaque option envisagée», a-t-il précisé avant de se référer à un passage contenu dans le document rédigé par la commission de stratégie politique pour l'enrichissement des débats. «Nous allons devoir défendre un point de vue et son contraire», dira Ali Laskri, rappelant enfin aux militants présents dans la salle que des débats similaires se tiennent actuellement un peu partout. Ces discussions se sont déroulées, selon lui, dans un cadre strictement partisan puisque des personnalités invitées ont eu la possibilité d'exposer leurs points de vue sur la situation du pays et le déroulement des élections.