Les différents conférenciers se sont basés sur l'étude de la poésie à Tlemcen (Ibn Hadjla, El Maqari, Ibn Khatib,…) Le colloque international sur «l'histoire littéraire de Tlemcen», rehaussé par la présence d'hommes de lettres, de chercheurs et d'universitaires algériens et étrangers, organisé au nouveau palais de la culture d'Imama, a mis en exergue le rôle très important joué par les «savants et hommes de culture dans le développement de cette ville au passé prestigieux, qui est devenue le centre de rayonnement du savoir pour les pays arabes et du Maghreb». Les différents conférenciers, qui se sont relayés, se sont basés, entre autres, sur l'étude de la poésie à Tlemcen (Ibn Hadjla, El Maqari, Ibn Khatib,…) pour aboutir, d'abord, au fait que chaque région a sa partie différente de l'autre, notamment le langage linguistique. Pour s'en convaincre, dans son intervention, Fahd Salem Khalil El Rachid, membre de l'Organisation arabe de l'éducation culturelle et des sciences du Koweït, a donné quelques exemples en ce sens: le vocable «bézef» utilisé en Algérie signifiant «beaucoup». Ce même terme est utilisé au Koweït, mais voulant dire «katir». En Tunisie, «barcha» veut dire la même chose. Au-delà de ces «synonymes», il a été démontré que l'ancienne Pomaria est un creuset du savoir et d'inspiration pour beaucoup d'hommes de lettres et de chercheurs. Le professeur Mohamed Mortad a rappelé la fascination des poètes et des hommes de lettres pour «la beauté naturelle de Tlemcen». Il citera la poésie d'El Maqari, Ibn Khamiss et Abi Merzouk…