Depuis le gel du championnat d'Algérie de division nationale de handball, imposé par le ministère de la Jeunesse et des Sports à partir de la 7e journée (novembre dernier), la compétition n'a toujours pas repris. Suite à la décision de la Fédération algérienne de handball (FAHB) de lancer le championnat à vingt clubs, trois formations (GSP, HCEB et MCS) ont boycotté la compétition pour contester la nouvelle formule. Ce bras de fer entre les clubs contestataires et la FAHB a débouché sur une crise sans précédent. La tutelle a pris l'affaire en main en annonçant que le championnat reprendra juste après la participation de l'équipe nationale seniors messieurs à la dernière CAN. Malheureusement, ni les réunions ni les dialogues n'ont pu résoudre ce conflit. Les clubs sont toujours au repos et la compétition à l'arrêt. A ce rythme, le championnat excellence est sur le point de se diriger droit vers une saison blanche. En tout cas, cette hypothèse semble la plus indiquée, du fait qu'elle éviterait la rétrogradation aux trois clubs réfractaires (GSP, HCEB et MCS) vers la division inférieure. Comme cela fut envisagé par la FAHB. Il est vrai qu'avec du recul, la FAHB s'est rendu compte que même avec le gel du championnat, le handball algérien est en mesure de préserver son rang dans le giron africain. Pour preuve, l'équipe nationale a terminé à la 2e place en Coupe d'Afrique des nations qui s'est disputée au Maroc. Mieux, Riad Chahbour a été sacré meilleur ailier dans cette CAN, et ce, sans disputer le championnat. Une recette unique qui a conduit les hommes de Salah Bouchekriou à atteindre le tournoi qualificatif prévu en Espagne en avril prochain pour les Jeux olympiques de Londres.