La 19e journée du championnat professionnel de Ligue 1 a connu, ce week-end, de sérieuses perturbations avec l'annulation de plusieurs rencontres en raison des mauvaises conditions climatique et de l'impraticabilité de certains terrains. C'est ainsi que pas moins de deux matchs de cette journée, à savoir CSC-CAB et le derby algérois, NAHD-MCA, ont été reportés par la Ligue de football professionnel (LFP) à des dates ultérieures, alors que la rencontre JSK-WAT, qui s'est déroulée hier après-midi au stade du 1er Novembre de Tizi-Ouzou a connu un retard conséquent de plus d'une heure pour cause d'enneigement du terrain. La veille déjà, un match de la 18e journée du championnat de Ligue 2, celui qui devait opposer à Constantine, le MOC local à son invité, la JS Saoura, a été reporté à la dernière minute en raison de l'impraticabilité du terrain du stade Chahid Hamlaoui pour les mêmes raisons. Une journée de championnat sérieusement perturbée par les conditions climatiques, qui nous interpellent toutefois sur le degré de responsabilité et de compétences de l'instance footballistique que dirige Mahfoud Kerbadj. En effet, s'il est vrai que ces reports ne peuvent être imputés à la LFP du moment qu'ils sont dus à un facteur naturel, la structure qui gère le championnat professionnel de football dans ses deux divisions (Ligues 1 et 2), auraient pu éviter bien des désagréments aux équipes et à tous les concernés de ces rencontres, comme les officiels, les services de sécurité et même les supporters en prenant les devants pour ajourner lesdites rencontres, soit en les décalant ou en les avançant plusieurs heures à l'avance, et non à la dernière minute, comme cela s'est fait durant ce week-end dans plusieurs championnats européens. Surtout qu'un Bulletin météo spécial (BMS) a été émis par les services concernés en milieu de semaine écoulée, annonçant de grosses perturbations climatiques à travers tout le territoire. La LFP poursuit donc son apprentissage dans le monde du professionnalisme. Elle aura désormais du pain sur la planche pour gérer tous ces matchs retard qui commencent à s'accumuler et qui risquent de perturber sérieusement la programmation à l'avenir, au moment même où Kerbadj et son instance espéraient boucler le championnat national avant le mois de mai prochain. Un projet qui semble relever désormais de l'utopie, à moins que les clubs soient soumis à un calendrier infernal.