Récemment, répondant à l'invitation de leurs confrères de Tunisie, des avocats de Annaba et plusieurs autres de différentes régions du pays étaient en Tunisie dans le cadre d'une rencontre tuniso-algérienne organisée à Gammarth (Tunis). Les communications comme les débats ont été principalement axés sur le thème « L'arbitrage : difficultés et perspectives ». Riches en enseignements dans ce domaine précis pour être les défenseurs de la totalité des dossiers algériens, notamment ceux de Sonatrach, les avocats tunisiens ont donné leur vision de l'approche de l'arbitrage des entreprises et les approches de l'arbitrage international et le juge d'instruction. Me Sellini Abdelmadjid, président de l'Union nationale des bâtonnats d'Algérie a, quant à lui, abordé les perspectives de l'arbitrage au Maghreb. C'est sur la promotion du mécanisme de l'arbitrage et son exploitation à bon escient dans les litiges commerciaux internationaux que sont intervenus Me Mabrouk Nedjouaâ, bâtonnier de Annaba, Me Lezzar Nacerdine, Mohamed Larbi Chebira. Avant d'entamer des discussions sur l'élaboration d'incitations d'investissement et une loi sur l'exonération des opérations d'arbitrage des droits d'enregistrement, les deux parties ont convenu de multiplier ce type de rencontre. « Il nous faut impérativement disposer d'affaires en matière d'arbitrage. Les avocats algériens figurent parmi les meilleurs dans le monde. J'estime qu'on doit leur faire confiance en matière d'arbitrage internationale », a déclaré Me Amara Abderahmane,
