Les malfrats ont été mis hors d'état de nuire par les éléments de la section de recherches et d'investigations du groupement de la gendarmerie d'Alger. Les victimes sont des entreprises privées, spécialisées dans la commercialisation de différents produits, allant des appareils de contrôle de glycémie aux bétonnières. Pour escroquerie, faux et usage de faux et détention de produits volés, le procureur près le tribunal de Rouiba a ordonné, avant-hier, la mise sous mandat de dépôt de deux individus, tandis que deux autres ont été placés sous contrôle judiciaire, apprend-on auprès de la gendarmerie d'Alger. Cités dans cette même affaire, trois acolytes sont en fuite et font actuellement l'objet d'intenses recherches. Agés entre 35 et 55 ans, ces mis en cause sont à la tête d'un réseau national d'escroquerie, dont les victimes sont des dizaines d'entreprises privées spécialisées dans la commercialisation de différents produits, allant des appareils de contrôle de glycémie aux bétonnières. Mieux encore, les relents de leurs forfaits n'ont pas de limites géographiques, puisque les entreprises victimes sont implantées entre la wilaya d'El Tarf jusqu'à Mostaganem, en passant par Sétif, Blida, Boumerdès et Alger. Originaires de Tizi Ouzou, Blida, Médéa, Béjaïa et Relizane, ils ont été mis hors d'état de nuire par les éléments de la section de recherche et d'investigations du groupement de gendarmerie d'Alger, en réaction à une multitude de plaintes déposées par les opérateurs économiques escroqués. Tout avait commencé en 2010, explique la gendarmerie, lorsque le gérant d'une entreprise de vente d'équipements de boulangerie à Rouiba avait déposé une plainte contre x pour escroquerie. Ce patron ne se doutait pas que le dossier présenté par ce groupe pour l'achat d'un important lot de machines était faux, d'autant plus qu'il présentait un chèque visé, un avis de débit, une carte d'identité et une carte fiscale. Au terme d'intenses investigations, les limiers de la gendarmerie ont pu identifier les malfaiteurs et les arrêter, après leur avoir tendu une souricière, en collaboration avec une autre entreprise privée ciblée par ce groupe d'escrocs. Auditionnés, les mis en cause, qui font l'objet de plusieurs mandats d'arrêt par la gendarmerie et la police, ont reconnu les griefs retenus contre eux après avoir été identifiés par leurs victimes.