Le général de corps d'armée en retraite, Mohamed Lamari, décédé lundi à l'âge de 73 ans, a eu un parcours des plus riches au sein de l'institution militaire, jalonné par d'importants postes de responsabilité au sein du ministère de la défense nationale (MDN). Ancien officier de l'armée de libération nationale (ALN), le défunt avait piloté la création d'une force antiterroriste forte de 15 000 hommes, à l'époque du défunt président Mohamed Boudiaf. Il avait pris la direction de l'état-major de l'Armée nationale populaire (ANP) en 1993, il était également le principal chef de l'institution militaire grâce à une promotion accordée par l'ex-président de la République, Liamine Zeroual, qui détenait à l'époque le portefeuille de la Défense nationale. Titulaire d'un diplôme de l'Académie militaire de l'Union soviétique (ex-URSS), Mohamed Lamari, avait été promu au grade de général de corps d'armée. Avant d'atteindre les plus hauts sommets de la hiérarchie militaire, le défunt était chef d'état-major de Région militaire de 1970 à 1976, commandant de brigade mécanisée jusqu'en 1982, chef de département des opérations de l'état-major de l'ANP jusqu'en 1988, commandant de la 5e Région militaire (Constantine) jusqu'en 1989. Il avait également assumé le commandement des forces terrestres jusqu'en 1992, année durant laquelle il avait été promu au grade de général-major pour occuper le poste de conseiller auprès du ministre de la défense nationale jusqu'en 1993 et celui de chef d'état-major de l'ANP. Inhumation aujourd'hui au cimetière de Ben Aknoun (Alger) La dépouille du général de corps d'armée en retraite, Mohamed Lamari, sera inhumée aujourd'hui au cimetière de Ben Aknoun (Alger) après la prière du dohr, a indiqué le ministère de la Défense nationale (MDN) dans un communiqué.