L'hôtel des finances qui abrite plusieurs services, dont les impôts, les domaines, le contrôle financier, soit près de deux cents bureaux, a été totalement paralysé, après que Sonelgaz eut procédé à la coupure du gaz et de l'électricité. Auparavant, les services de Sonelgaz ont recouru à des mises en demeure puis à des coupures momentanées pour le recouvrement des créances impayées cumulées depuis plus de deux ans et estimées à plus de 200 millions de centimes. L'hôtel des finances, qui a été inauguré par le président de la République en février 2003 et dont la gestion a été confiée au service des impôts, se trouve en situation de mauvais payeur pour la simple raison qu'il « n'a jamais bénéficié de budget de gestion », affirme-t-on. Il faut rappeler que pour défaut de paiement des factures téléphoniques, certains services sont privés de téléphone. Il y a fort à parier que si Algérie Télécom suit l'exemple de Sonelgaz, tous les services seront totalement paralysés avec, en prime, le report des situations en souffrance.