Bien qu'inscrits et dotés des fonds nécessaires, des projets et non des moindres accusent un retard énorme pour diverses raisons. Il s'agit, entre autres, de l'aménagement de la Ville de Chlef et de la réalisation de deux centres d'enfouissement techniques des ordures à Ténès et Zeboudja ainsi que de la station de dessalement de Ténès. Pour le premier projet cité, l'opération est, semble-t-il, conditionnée par le lancement des travaux de rénovation du réseau d'AEP, lequel tarde à voir le jour pour une question de procédure administrative. Une procédure qui est jugée trop longue avec toutes les conséquences qui en découlent pour ce grand carrefour, censé être la «vitrine» de la région. On croit savoir que 650 millions de DA, destinés à cette intervention (l'aménagement du chef-lieu de wilaya) ont dû être utilisés au profit des quartiers périphériques. Quant aux centres d'enfouissement techniques des ordures, d'un montant de 400 millions de DA, l'exécution du marché reste, nous dit-on, liée au choix d'un terrain adapté à ce type d'installations et approuvé par la commission nationale de distraction des terres agricoles et des espaces forestiers. En attendant, les déchets ménagers des daïras de Ténès et de Zeboudja sont carrément jetés dans la nature, non sans conséquences sur l'environnement et la santé des riverains. Concernant la station de dessalement de Mainis (Ténès), le chantier est toujours à l'arrêt en raison d'un contentieux entre l'entreprise espagnole de réalisation et le maître de l'ouvrage. En revanche, les réseaux secondaires, confiés à la direction de l'hydraulique de la wilaya, connaissent un taux d'avancement appréciable.