La balance commerciale de l'Algérie a enregistré un excédent de 2,22 milliards de dollars en janvier 2012 contre 1,16 milliard de dollars à la même période en 2011, soit une hausse de 91%, a rapporté, hier, l'APS, citant des chiffres provisoires du Centre national de l'informatique et des statistiques des Douanes (CNIS). Des chiffres à mettre sur le compte d'une hausse des exportations des hydrocarbures de plus de 14,6%, ainsi qu'à une baisse de près de 6,3% des importations, explique le CNIS. Ainsi au premier mois de l'année en cours, les exportations algériennes s'élevaient à 5,82 milliards de dollars contre 5 milliards de dollars, en hausse de 16,33%, ajoute cet organisme. Les importations du pays se sont établies à près de 3,6 milliards de dollars contre 3,84 milliards de dollars en janvier 2011, en baisse de 6,28%.Cette amélioration s'est répercutée sur le taux de couverture des importations par les exportations, qui a atteint 162% en janvier dernier contre 130% le même mois de l'année dernière. Pays mono-exportateur, l'Algérie dépend fortement des hydrocarbures qui constituent l'essentiel des exportations. Celles-ci représentent une part de 96,37% du volume global des exportations, soit près de 5,61 milliards de dollars en janvier 2012 contre 4,90 milliards de dollars durant la même période de l'année dernière, en hausse de 14,66%. Par ailleurs, les exportations hors hydrocarbures s'élevaient seulement à 211 millions de dollars contre 102 millions de dollars par rapport à la période de référence, en augmentation de 90%, selon le CNIS. Marginales, les exportations hors hydrocarbures ne représentent que 3,63% du volume global des exportations. En janvier 2012, les Etats-Unis, avec 947 millions de dollars, étaient le principal fournisseur de l'Algérie, suivis par la France (750 millions de dollars) et l'Italie (678 millions de dollars). Quant aux fournisseurs, la France occupe toujours la première place avec 503 millions de dollars, suivie de la Chine (387 millions) et l'Italie (339 millions). Ces dernières années, le gouvernement s'est fixé un objectif, celui de réduire la facture des importations. En dépit d'une série de mesures adoptées depuis 2009, l'Exécutif peine à freiner la tendance haussière des achats en provenance de l'extérieur. En 2011, les importations de l'Algérie avaient enregistré un pic de plus de 46 milliards de dollars.