On n'entend parler à Blida que des grosses affaires et des grosse légumes présentées soit au procureur général soit au procureur de la République. Ainsi, l'ex-wali Bouricha sera entendu samedi prochain, en présence de ses avocats, quelque neuf mois après l'ébruitement des différentes affaires le concernant. L'autre affaire qui intéresse nombre de personnes et d'institutions est celle qui a entraîné la mise sous contrôle judiciaire du tout récent chef de la sûreté de la wilaya d'Alger, Sebbouh Abdelhak seddik et la liberté provisoire pour Iziène Mohamed, responsable de l'Office national des œuvres universitaires pour la wilaya d'Alger pour les chefs d'inculpation de trafic d'influence et incitation pour fausses déclarations concernant le premier nommé et seulement le chef d'inculpation d'incitation aux fausses déclarations pour le second. Parmi les nombreux témoins entendus figurent l'ex-wali de Tlemcen, S. M'hamed, et pas moins de douze officiers de police. L'ensemble a été convoqué pour les 6 et 7 mars prochains. Les mis en cause ont été interpellés suite à de nombreuses plaintes, notamment pour harcèlement sexuel. La suite de l'instruction déterminera la véracité de ces accusations portant un grave préjudice à l'institution policière. Le tribunal de Blida voyait défiler dans la journée de mardi les personnes devant le procureur de la république près le tribunal de Blida et les citoyens passant par la rue Ben Boulaïd abritant les cour et tribunal s'arrêtaient pour se renseigner sur la « tête » présentée. L'un d'eux lancera : « Je paie mes impôts et j'aime bien être informé sur ceux qui prennent mon argent ! » On ne pense plus que corruption alors que d'autres crimes sont commis.