La réalisation de canalisations d'eaux usées des quartiers qui en étaient dépourvus pour mettre fin aux désagréments causés par la persistance des fosses septiques, même au niveau des quartiers résidentiels pour prioritaires qu'ils soient, ne sont pas suffisants pour éradiquer totalement les problèmes posés par les eaux pluviales. Le calvaire des Laghouatis, les désagréments causés par la persistance des mares d'eau, les rejets boueux nauséabonds des canalisations d'eaux usées ne semblent pas près de prendre fin. En effet, si la prise en charge du problème s'est avérée coûteuse et inefficiente au regard des contraintes du relief (plat), plusieurs associations de quartiers sont montées au créneau pour dénoncer la mauvaise qualité des ouvrages et la marginalisation de leurs quartiers en matière d'aménagement. Aussi paradoxal que cela puisse paraître en plus des quartiers périphériques de l'oasis sud Shteit, Mgataâ et ceux récemment créés, de plus en plus de réclamations viennent du centre-ville, notamment d'El M'kam, Maâmora. Là, les citoyens s'interrogent de savoir quand la deuxième phase de l'opération d'aménagement sera lancée, « opération qui n'a concerné jusqu'ici que la partie nord », souligne-ton. Les habitants qui ont saisi à plusieurs reprises les autorités attirent l'attention sur les malfaçons qui caractérisent les ouvrages réalisés et l'abandon des placettes non aménagées qui « se transforment en cloaques à l'occasion des pluies, et en couloirs de sable l'été ».