-Démantèlement d'un réseau de passeurs de clandestins Une affaire d'émigration clandestine et trafic d'êtres humains, a été élucidée par la police. Il s'agit d'une affaire de transfert illicite de ressortissants asiatiques travaillant dans la zone pétrochimique de Bethioua, vers l'Europe. Une fois en Europe, les émigrants clandestins, sont placés chez des personnes où ils sont exploités pour différents travaux à titre gracieux, question de s'acquitter les frais de séjour et de traversée avant de voler de leurs propres ailes clandestinement en Europe. Ce fait a été la cause de l'inculpation de trafic d'êtres humains dont ont fait l'objet les mis en cause dans cette affaire. Ces derniers sont au nombre de 4, âgés entre 30 ans et 70 ans. Deux sont de nationalité algérienne, l'un activant comme chauffeur de taxi et l'autre comme transporteur clandestin et les autres sont de nationalités malienne et syrienne. Suite à l'enquête menée par les éléments de la sûreté de daïra de Bethioua, et l'interrogatoire des mis en cause il s'est avéré que ce réseau a réussi à faire passer en Europe plus de 15 personnes, toujours des Asiatiques. Deux étrangers ont été placés sous mandat de dépôt et les deux Algériens ont bénéficié de la citation directe. -Dix ans de prison pour homicide Dix années de réclusion criminelle ont été infligées par la cour d'assises aux nommés H. Belgacem (23 ans) et B. Yacine (21 ans) pour avoir asséné des coups et blessures ayant entrainé la mort sans intention de la donner à un jeune homme de 24 ans. Les faits se sont déroulés le 6 juillet 2001 dans la commune balnéaire de Marsat El Hadjadj quand les deux prévenus avaient accosté deux jeunes couples avant de leur proférer des injures. Touchés dans leur amour propre les garçons provoqués ont riposté verbalement. Une rixe éclata alors et des jets de pierre se mirent à s'échanger de part et d'autre. Le violent lancement d'un gros caillou a été fatal à un des antagonistes et lui coûta la vie sur le coup. Durant le procès d'hier on ne saura jamais l'auteur du lancement de la pierre assassine. Ce qui a amené les jurés à infliger une même peine pour les deux inculpés. Le procureur général a requis douze ans de prison ferme à leur encontre et après l'audience publique. Le tribunal a condamné les deux inculpés à verser un million de dinars aux parents de la victime.