Après la fin de mission de l'ex-président intérimaire de la Fédération algérienne de natation (FAN), Elias Kebbab, décidée par le MJS, la famille de la natation algérienne est dans l'attente du dénouement de la crise. La première vice-présidente de la FAN, Zaza Affane, qui était l'unique candidate à la présidence avant que l'AG élective ne soit décalée au 13 mars, entretient l'espoir pour que la prochaine élection se déroule conformément à la loi. Les raisons avancées du report de l'AGE sont basées sur le contrôle actuel des comptes de la Fédération, malgré que les bilans aient fait l'objet d'une approbation à l'unanimité par les membres de l'AG. Affane, docteur en médecine, s'explique : «La décision du MJS ne souffre aucune contestation et le contrôle qui est opéré est normal. Toutes les associations sportives doivent justifier leur gestion financière devant le garant de la réglementation qui est la tutelle», dira la candidate, avant d'ajouter : «J'estime que l'ouverture des candidatures est une bonne chose et si les membres de l'AG pensent qu'il existe des personnes plus compétentes que moi pour redresser la natation algérienne, je me soumettrai à leur décision. S'ils me donnent leur confiance, je ferai tout ce qui est humainement possible pour redorer le blason de cette discipline que je porte au plus profond de moi-même.» Pour se qui est de son programme, Affane avoue : «Avec l'adhésion de tous, je vais mettre tous les moyens pour réaffirmer l'attachement permanent de cette discipline au mouvement sportif national dans sa globalité. A commencer par la pratique de masse pour aboutir au devoir de l'élite de porter très haut le drapeau algérien.»
