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Arts et lettres : les autres articles
Publié dans El Watan le 10 - 03 - 2012


-Parution : horreur de l'histoire
Le prochain ouvrage de Leïla Aslaoui-Hammadi, qui paraît la semaine prochaine aux éditions Dalimen, va sans doute susciter un grand intérêt des lecteurs et pas seulement de ses fidèles. Intitulé Sans voile, sans remords, il s'agit d'un récit basé sur une histoire à la fois vraie et particulièrement terrible, liée aux années dites noires de l'Algérie. L'auteure s'est gardée de trop romancer le témoignage poignant que lui a livré une mère dont le malheur avait d'ailleurs défrayé la chronique journalistique pourtant «ordinairement» horrible de l'époque. C'est une histoire dure, très dure, aux confins, sinon au-delà de l'humain, mais, aussi, «le triomphe de l'amour sur l'obscurantisme, les larmes et le sang».
-Livre : y a du boulot !
Le nombre de librairies «répondant aux normes requises ne dépasse pas la quinzaine sur l'ensemble du territoire algérien», un chiffre «très bas», a déploré, mardi à Alger, le directeur du Livre et de la Lecture publique au ministère de la Culture, Rachid Hadj Nacer. Invité au forum d'El Moudjahid à s'exprimer sur le rôle des pouvoirs publics dans la promotion du livre et de la lecture publique, M. Hadj Nacer a reconnu que le réseau de librairies n'arrive pas à se développer, car «ceux qui exercent le métier de libraire ne peuvent plus en vivre», en raison notamment des loyers exorbitants pratiqués par les propriétaires. La question des librairies, a-t-il ajouté, constitue une réelle préoccupation dans les démarches entreprises par le ministère pour promouvoir le livre. M. Hadj Nacer a aussi abordé le problème de la distribution, une autre préoccupation majeure, qualifiant le réseau de rudimentaire. Il a indiqué que le ministère de la Culture réfléchissait à la création d'une structure de distribution composée d'entreprises, publiques et privées, spécialisées dans l'édition et l'impression, avec, comme locomotive, l'Entreprise nationale des arts graphiques (Enag). A suivre… (Source APS)
-Cinéma : halte-là !
Du 9 au 7 mars, le Festival Zoom Arrière, organisé par la Cinémathèque de Toulouse, porte cette année sur les films interdits en France pour cause de pornographie, d'atteinte à la religion ou pour raison politique. Dans cette dernière catégorie, figurent en bonne place les films sur la guerre d'Algérie comme Avoir vingt ans dans les Aurès de René Vautier, La Bataille d'Alger de Gillo Pontecorvo, ou encore R.A.S. d'Yves Boisset. On y compte aussi les films dits «lapins» de l'ex RDA (République Démocratique d'Allemagne) censurés en leur temps et, actuellement, dans son pays, les films de l'Iranien Jafar Panahani. La plupart des films interdits en France ont reçu depuis leur visa d'exploitation.
-Expo : nous les vagues
Il s'agit bien des vagues de la mer interprétées par Areski Larbi, à travers la calligraphie arabe et amazighe pour symboliser leur mouvement perpétuel. Avec une économie de moyens remarquable, des feutres essentiellement, l'artiste a aligné tout au long des murs des feuilles qui forment un continuum créatif. Ce travail fait écho au poème de Mariette Navaro qui a fait l'objet d'une lecture publique avant-hier. Inscrit dans le cadre de la 9e année du programme Noir sur Blanc, qui réunit des associations de Sétif, Lyon et Alger, cette manifestation a connu un grand succès dans le hall d'exposition de la Bibliothèque municipale de Lyon. Selon Areski Larbi, «recopier, c'est se relire et redire un texte qu'on aime, c'est le traduire dans ses langues de cœur et de sang, ici en Algérie, la langue berbère et la langue arabe». Institut Français d'Alger, du 8 mars au 29 mars 2012.
-Rencontre : bavardage d'esprits
La publication «Esprit bavard, Algérie autrement dite, autrement vue» servira, mercredi 14 mars, à 15h, de déclencheur d'une rencontre intitulée «Les petites histoires dans la grande Histoire». Ce débat se propose d'aborder la question suivante : «Comment l'Histoire, et en particulier la nôtre, peut-elle être connue, comprise, diffusée, servie (ou desservie)… à travers le cinéma et la littérature ?» Un hommage sera rendu à Djamel Souïdi.
Seul bémol, l'horaire ! Palais de la culture Moufdi Zakaria, plateau des Anassers, Kouba. Entrée libre.
-Ciné-club : «Who is Fatima ?»
En partenariat avec le Ciné Club de l'association Chrysalide, l'association Kawtar présente, aujourd'hui et demain, dans le cadre d'une étude sur la réception de l'image des femmes dans les médias, le film Who is Fatima ? ainsi que d'autres supports audiovisuels, suivis d'un débat. Ce film, réalisé par la Tunisienne Soumeya Bencheick, met en scène trois femmes : une Marocaine, une Tunisienne et une Algérienne. Lors de la projection-débat de cette œuvre, la semaine dernière à Blida, le film avait suscité des débats très animés, selon notre confrère Le Maghreb. Programmées dans le sillage de la Journée internationale de la femme, ces deux séances-rencontres sont ouvertes à tous ceux que la thématique de la femme dans le monde et, notamment au Maghreb, intéresse. Filmathèque Mohamed Zinet, Riadh El Feth, à partir de 18h.
-Anecdote : comment se faire recruter par Hollywood ?
En 1938, Orson Welles adapte sur radio CBS le roman de science-fiction de H.G. Wells, La Guerre des mondes. Son adaptation est si réaliste que la panique s'empare de New York et de tout le nord-est des USA où l'on croit à une invasion des Martiens. Le chaos s'installe dans la grande ville. La Présidence émet un communiqué. Les soldats en permission sont rappelés. Les commissariats sont submergés d'appels de personnes qui disent avoir vu des extraterrestres dans leur quartier. En quelques heures, sans l'avoir fait exprès, Welles voit les portes d'Hollywood s'ouvrir devant lui.
-Peinture : matisse à Beaubourg
Le centre Pompidou de Paris accueille actuellement une exposition-événement sur le grand peintre Henri Matisse (1869-1954). Regroupant près de soixante œuvres, cette exposition présente la particularité de s'intéresser à un aspect précis de la démarche de l'artiste : la réalisation, à partir d'un seul et même motif, d'une paire ou d'une série de tableaux, déclinant ce motif selon des traitements chromatiques différents. Ce travail illustre bien l'approche créative de Matisse qui, de manière constante, s'est efforcé de mener des recherches artistiques, remettant sans cesse en cause ses avancées et s'imposant comme l'un des peintres les plus novateurs de son époque. Le parcours de l'exposition met en valeur les différentes périodes, entre 1889 et 1952, de celui que Picasso aurait considéré comme l'un de ses plus grands rivaux.
-Conférence : le soufisme en Tunisie
Isabelle Werenfels, Docteur en sciences politiques et spécialiste du Grand Maghreb, analysera la situation des confréries dans la Tunisie indépendante et leurs relations avec l'Etat tunisien. Déjà affaiblies à la fin de la période coloniale, les confréries subissent, avec Bourguiba, une répression politique, une marginalisation économique et une stigmatisation sociale. Avec la montée de l'Islam politique dans les années 1980 et l'arrivé de Ben Ali au pouvoir, l'Etat essaie d'instrumentaliser les confréries dans son effort de promotion du «véritable Islam» tunisien, tout en continuant à les contrôler rigoureusement. Malgré ces politiques, les confréries, même si elles paraissent moins visibles, continuent d'exister, et cela pour plusieurs raisons : l'ancrage profond du soufisme dans certaines régions, leurs réseaux dans l'élite tunisoise, une demande sociale croissante de spiritualité ainsi que leur réelle capacité d'adaptation. Il est probable que ces facteurs les aideront à assurer leur pérennité dans l'ère post-Ben Ali. Centre d'Etudes Diocésain, Les Glycines. Alger, Mercredi 14 mars, 18h.
-Dédicace : Alias Moh Clichy
C'est sous ce nom de guerre que Mohamed Ghafir, membre de la Fédération de France du FLN, menait son activité militante dans la capitale française. Il sera aujourd'hui, de 14 à 16 heures, à la Libraire générale d'El Biar (près de la place Kennedy) pour dédicacer son livre de témoignage qui apporte un nouvel éclairage sur la manifestation du 17 octobre 1961 à Paris et sa répression barbare par les autorités françaises et notamment Maurice Papon, préfet de police et ancien collaborateur des nazis.


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