L'annulation de la liste des attributaires des 180 logements à la commune d'El Bouni à la suite du tollé qui a suivi sa parution, a imposé au directeur de l'exécutif de geler les attributions. Une commission de recours a été installée à l'effet d'étudier la totalité des dossiers des attributaires. La même situation est vécue à El Hadjar et Sidi Amar. Mais, c'est certainement l'affaire des 500 logements évolutifs de Sidi Harb, Annaba, qui a fait couler beaucoup d'encre. « Nous avons interpellé le wali pour ouvrir une enquête à même de déterminer les causes du retard mis dans l'exécution des travaux des 256 sur les 500 logements qui nous sont destinés. Nous ne comprenons pas pourquoi dans la mesure où tous les attributaires qui ont été saisis par la daïra ont réglé leurs apports personnels ». Cette interpellation est la conséquence de situation de ras-le-bol des habitants de ce bidonville avec ses centres de transit, où les conditions d'habitation des familles sont inhumaines. Malgré les mises en demeure des responsables de la daïra et de la wilaya, les entreprises chargées de la réalisation restent sourdes, uniquement intéressées qu'elles sont par le paiement des situations de travaux. Ces mêmes responsables ont indiqué que le retard dans la réalisation de 212 logements évolutifs est dû à l'absence d'une assiette de terrain. En ce qui concerne les entreprises défaillantes, elles ont été exclues et aussitôt remplacées par d'autres plus performantes. En tous les cas toutes les populations des bidonvilles de la commune chef- lieu de wilaya, à Aïn Barbar, Romanet et Seraïdi, ne tarissent pas d'éloges sur l'actuel chef de daïra de Annaba. Même les associations de quartier semblent lui vouer une grande estime. « C'est un responsable qui bouge énormément. Il n'hésite pas à mettre lui- même la main à la pâte. Lors des inondations, il a été le premier à venir et à prendre en charge les sinistrés », diront de lui les représentants des associations et des habitants de Auzaz et Oued Eddeheb.