Première cause de mortalité due au cancer chez la femme dans de nombreux pays du tiers monde, le cancer du col de l'utérus est en passe de devenir un grand problème de santé publique en Algérie. De plus en plus de femmes en sont atteintes». Tel est le constat dressé par les spécialistes, devant l'ampleur de la maladie qui ne cesse de gagner du terrain. Dépistée à ses débuts, l'affection peut être soignée dans la majeure partie des cas. C'est dans ce sens, d'ailleurs, que la Direction de la santé de Tizi Ouzou a initié une journée de formation à laquelle étaient invités les sages-femmes et les médecins exerçant au niveau de la PMI et de la maternité de l'hôpital de Ain El Hammam, aux côtés de leurs collègues des EPSP de Larbâa Nath Iraten, d'Iferhounene et des Ouacifs. Partie prenante de l'organisation, l'école paramédicale de Ain El Hammam, rompue à ce genre de rencontres, a mis ses structures (salles et réfectoire) pour la prise en charge convenable des séminaristes. Dr Amroune, représentant la DSP de Tizi Ouzou, nous informe que «cette formation sur le dépistage du cancer du col de l'utérus et la réalisation des frottis cervico-vaginaux entre dans le cadre du renforcement du programme national mis en place à cet effet». «Nous appelons souvent le personnel de la santé à étoffer ses connaissances grâce à ce genre de cycles de formation continue», ajoute notre interlocutrice. Rappelons que l'an dernier, un dépistage du cancer du sein parallèlement à celui du col de l'utérus a été réalisé dans les localités où la population est importante. Une expérience qui gagnerait à être élargie à toutes les communes de la wilaya.