La désignation de l'arbitre assistant Brahim Djezzar, lors de la finale de la 25e édition de la CAN, a relancé le débat sur la question de la présence des referees algériens en finale du tournoi continental. Brahim Djezzar qui a honoré l'arbitrage algérien durant la CAN 2006 en officiant lors de la dernière finale, Egypte-Côte d'Ivoire, n'est pas le premier Algérien à recevoir les faveurs de la commission des arbitres de la Confédération africaine de football (CAF). Avant lui, deux aînés, figures emblématiques de l'arbitrage national, ont eu l'honneur de diriger une finale de Coupe d'Afrique des nations. Il s'agit de Chekaïmi et Aouïssi. Le premier a dirigé la finale Ghana-Tunisie (3-2 après prolongations) en 1965 à Tunis. Le second était l'arbitre directeur de la finale Congo-Mali (3-2) en 1972 à Yaoundé au Cameroun. A l'époque, la CAF avait adressé ses félicitations aux deux arbitres algériens via la FAF. Depuis 1972, c'est-à-dire la 8e édition de la CAN, plus aucun arbitre algérien n'a dirigé une finale. Brahim Djezzar a réhabilité, quelque part, le corps arbitral algérien durant ces dernières années. Il a officié lors de la dernière Coupe du monde des clubs (2005) au Japon et a de fortes chances de fouler les pelouses allemandes l'été prochain à l'occasion de la Coupe du monde 2006.