Clôture aujourd'hui des journées théâtrales Les vingtièmes journées théâtrales de Skikda prendront fin aujourd'hui. «Il est vrai que le niveau est moyen, mais il reste aussi à mettre en valeur le travail de deux ou trois troupes qui nous ont agréablement surpris par un prestation sérieuse sur le plan dramaturgique et esthétique. Quelques troupes ont démontré une grande perfection dans leur approche comme l'utilisation de la lumière noire par exemple», estime Malek Benkhalef, l'un des initiateurs de la manifestation. Ces journées, en dépit d'éventuelles imperfections ont eu cependant le mérite de rassembler les troupes d'amateurs qui activent encore à travers le pays. «Ce sont ces troupes qui pérennisent l'aura du théâtre aux fins fonds du pays. Ce sont elles aussi qui continuent de constituer un véritable puits alimentant le théâtre professionnel en metteurs en scènes et autres comédiens», ajoute M. Benkhalef. Pour revenir aux journées, il dira que le programme tracé a été scrupuleusement respecté. «On a été obligés de déprogrammer la pièce théâtrale de Fouka en apprenant avec émotion la blessure d'un des comédiens de la troupe dans le dernier accident qui a endeuillé la ville de Tiaret», poursuit notre interlocuteur. Il n'oublie pas de mentionner «l'engouement du public qui s'est déplacé en masse pour voir l'ensemble des spectacles et la qualité du travail présenté par la troupe de Chlef qui a surpris le public » Pour les nouveautés, il tiendra à mentionner, non sans fierté, la présence de d'une troupe venue de Tunisie. «C'est une troupe d'amateurs qui a répondu à notre invitation. C'est une première pour les organisateurs des journées de Skikda qui entendent déjà mettre les bases essentielles pour hisser les rencontres de Skikda au rang de journées maghrébines. Nous œuvrons pour parvenir à ce but. C'est une ambition toute légitime en somme qui permettra aux troupes amatrices de se mesurer déjà à ce qui se fait chez nos voisins», a conclu M. Benkhalef.
Sport équestre : les petites cavalières d'El Acil se distinguent Deux jeunes cavalières du club équestre, El Acil de Skikda, viennent de se distinguer et de fort belle manière au concours régional de sauts d'obstacles, organisé le week-end dernier au centre de Hammadi Krouma. Rehaussé par la participation de deux clubs de constantine et un autre de Annaba, le concours a permis, entre autres, aux petits d'El Acil de se mesurer déjà à des cavaliers disposant de beaucoup plus d'expérience. Mourad Chaouch, président d'El Acil, n'a pas caché sa joie et sa fierté en déclarant: «Même si le concours des seniors a été remporté par les clubs de Constantine et de Annaba, notre association a décroché quant à elle les premières places dans les épreuves de formation. Dans la catégorie des cadets, la petite Souhila Bouderbali, et dans celle des juniors, Aya Saouli, ont dépassé tous les autres participants en glanant les trophées de l'épreuve. Ceci réconforte notre ambition d'accorder à la formation une place primordiale dans notre programme.»
El Harrouch : démolition de 32 habitats précaires Les services techniques de la commune d'El Harrouch ont procédé, hier, à la destruction de 32 habitations précaires situées au centre-ville. L'opération menée sans incident, constitue, selon un élu, la première tranche d'un programme devant libérer le centre-ville de ces bâtisses en ruine qui nuisent au paysage urbain d'El Harrouch. «Dans les jours à venir, quarante quatre autres habitations auront à connaître le même sort. Ceci nous permettra de disposer d'une assiette foncière appréciable pour engager des programmes de construction de logements de différents types», ajoute la même source. Oum Toub : sans téléphone depuis plus de sept mois En plus d'un enclavement géographique qui la cloître dans les fins fonds des zones montagneuses du sud-ouest de la wilaya, la commune de Oum Toub, chef-lieu de daïra, est sans téléphone depuis plus de sept mois. «Cette situation nous contraint énormément», témoigne un confrère, habitant cette région qui ajoute: «cela a fini par se répercuter sur les connexions Internet. «Nous sommes totalement déconnectés et on se demande aujourd'hui que vont devenir nos abonnements», ajoute t-il. Pour les élus, cette situation serait due à la rupture d'un câble causée par un engin de travaux publics intervenant sur les chantiers d'aménagement urbain en activité dans la région. L'incident technique a opposé l'entrepreneur, propriétaire de l'engin, aux services des télécommunications qui lui avaient exigé des dédommagements. Entre temps et en attendant le règlement de ce différend, à Oum Toub le téléphone ne sonne plus.