L'affaissement d'un pan du chemin communal reliant le quartier de Sidi Amar du chef-lieu de la commune au lieu-dit El Mizab, survenu il y a environ deux mois, n'est pas encore pris en charge pour sa réhabilitation. Le glissement en question est survenu après les dernières chutes de pluies enregistrées dans la région au début de l'année. Les responsables locaux se sont contentés de délimiter le pourtour de cette cavité béante qui a considérablement rétréci la chaussée par un monticule de remblai, et ce, pour prévenir les automobilistes du danger qui les guette. D'autant plus que le chemin en question, reliant Sidi Amar, un quartier de 18000 habitants connait un trafic automobile intense. Si d'autres pluies viennent encore à tomber, il est probable que cette route soit carrément fermée à la circulation. Pourtant ce n'est pas la première fois qu'un glissement de terrain a eu lieu sur ce tronçon et à cet endroit précis. Mais, au lieu d'une prise en charge sérieuse pour sa restauration définitive, l'on se contente à chaque fois de rafistolage en remplissant la crevasse avec du remblai. Une solution provisoire qui s'est avérée inefficace !