Quelques habitants du lotissement Ben Djaïda, dans la commune de Bordj El Bahri, peu soucieux des dommages qu'ils peuvent causer à autrui, ont installé un grand nombre de dos-d'âne. Les ruelles du lotissement, qui d'habitude connaissent une fluidité remarquable en termes de circulation routière, sont devenues à cause de ces ralentisseurs posés anarchiquement, des lieux où l'encombrement est omniprésent. «Devant chaque maison, un ralentisseur en béton a été érigé pour obliger les voitures à ralentir», déplore un habitant du lotissement, avant d'ajouter : «ces ralentisseurs sont hauts et mal faits. Ils endommagent les véhicules». Si la pose de dos-d'âne diminue les accidents de la circulation, il convient, néanmoins, de les faire poser par les autorités compétentes, car les habitants qui les installent ne respectent pas les normes d'usage, particulièrement en ce qui concerne leurs dimensions.