Plusieurs projets demeurent en souffrance en raison de l'incapacité de certaines entreprises. La visite de travail effectuée ce lundi par le wali dans la région est de Skikda a, une fois, encore mis en évidence les séquelles tenaces d'une longue mise à l'écart de cette zone. Azzaba constitue peut-être la seule exception de la triste réalité d'une zone qui ne connaît pourtant aucune entrave géographique, et où tout reste exploitable dans n'importe quel domaine. Malheureusement, sa population n'a fait que subir et pour longtemps un déséquilibre régional flagrant. «J'entendais parler de la Marsa mais voilà que je découvre un douar», dira le wali lors de son escale dans cette commune. Le constat est cinglant et exprime la décrépitude d'une station balnéaire des plus féeriques de la wilaya. Pour l'extension de la ZET de cette localité qui s'est vu accorder 27,5 ha de terres forestières, le chef de l'exécutif a demandé à ce qu'on soit plus rigoureux en appliquant la loi dans les attributions d'aménagements relatifs au tourisme, et ce pour éviter tout business. Dans la commune de Ben Azzouz, un autre constat de déliquescence est révélé ; Il concerne l'incapacité de certaines entreprises à mener convenablement leurs missions. A ce sujet on apprendra que 30 logements sont, à ce jour, en souffrance alors qu'ils font partie d'un quota de 130 unités datant de …2001. «l'OPGI est en droit de se défaire de ces entreprises qui doivent être mentionnées sur la liste rouge pour les priver de toute autre postulation», dira le wali. A Aïn Nechma, dans cette même commune, les habitants de la cité dite SAS ont tout entrepris pour inviter le wali à visiter l'une de leurs baraques et voir de plus près la situation difficile dans laquelle ils vivent. Un geste qui a emmené les responsables locaux à décider d'établir un état des lieux ainsi qu'un programme de relogement pour ces habitants. A Azzaba, la situation reste plus ou moins meilleure avec une seule remarque faite à propos des gradins du stade de la ville, lequel a pourtant bénéficié d'une grande opération de réhabilitation. A noter que cette infrastructure, selon un cadre de la DJS, se verra doter d'une enveloppe de 20 millions de dinars pour l'éclairage, nécessaire pour les rencontres en nocturne. La dernière commune visitée, celle de Aïn Charchar, a eu à bénéficier d'une extension du projet d'implantation d'une zone d'activité qui s'étalera sur 90 ha, un acquis pour cette localité qui est un carrefour névralgique sur la RN80 reliant les wilayas de Skikda à Guelma.