En dépit de toutes les requêtes et contestations adressées aux responsables de la direction régionale de l'AADL, les habitants occupant les immeubles 24, 25 et 26 de la cité Bab Ezzouar 2 n'arrivent toujours pas à faire respecter les clauses du contrat de location-vente traitant des prestations et services fournis. Les résidants se plaignent, en effet, de la dégradation du cadre de vie, d'insalubrité, du manque d'éclairage et de défaillance du gardiennage et surtout de la non disponibilité depuis août 2005 des ascenseurs. Concernant la panne de cet équipement qui pénalise plus d'un, les personnes malades et âgées en premier lieu, dont certaines se retrouvent contraintes à graver les marches des 9 étages que comptent lesdits bâtiments. Les habitants font remarquer qu'à cause de cet arrêt, les employés de ménages se refusent à effectuer les travaux de nettoiement. « La société installatrice du système ne veut pas intervenir, sachant que la garantie de l'ascenseur arrive à expiration au mois de mai », dira un habitant. Et d'ajouter : « Nous avons quant à nous honoré notre contrat et payons de lourdes charges pour ces prestations. Nous attendons que l'Aadl en fasse de même. » Plusieurs démarches auraient été entreprises par les concernés en vue de sa réparation vainement.