Deux mois après l'incendie qui s'est déclaré le 7 juillet dernier dans les cabines électriques ayant causé des blessures à trois personnes (dont une grave), le collectif des habitants du bâtiment 9, site Bab Ezzouar I tient à dénoncer ce qu'il considère comme une « absence totale des services de l'Aadl » sur ce site. En effet, ajoutent les représentants des habitants, la promesse de réparer les câbles électriques au bout de dix jours, tenue par le directeur régional de l'Aadl n'a pas été tenue. « Nous sommes alimentés en énergie électrique à partir du chantier des Chinois. Les câbles traversent la cage d'escalier de haut en bas et sont même accrochés aux balcons », dénoncent les habitants. Nos interlocuteurs révèlent que le dossier relatif à l'immeuble n°9 aurait été classé au niveau du ministère de l'Habitat alors que rien n'a été fait, hormis une couche de peinture pour recouvrir les traces de l'incendie. Par ailleurs, nos vis-à-vis n'arrivent plus à expliquer l'absence de concierge, de femmes de ménage et d'entretien de l'immeuble alors qu'ils versent mensuellement entre 2000 Da et 2600 Da par locataire comme charges d'entretien. « Nous constatons que l'Aadl n'a pas respecté les clauses du contrat alors que les bâtiments du social sont mieux gérés par les OPGI », se désolent-ils. Le DG de l'Aadl est interpellé pour une réaction rapide et efficace.