L'APW de Aïn Defla a passé en revue la semaine dernière le dossier relatif à la Caisse nationale des retraités et les multiples contraintes que rencontre cette catégorie de citoyens. Selon un rapport de la commission sociale, l'agence de Aïn Defla prend en charge 31 274 dossiers, dont 90% ne concernent pas les retraités. Ces derniers sont actuellement confrontés aux difficultés de la vie quotidienne et ne cessent de revendiquer l'augmentation de leur pension, une revendication que partage l'ensemble des retraités à l'échelle nationale. Cependant, ajoute le rapport, ceux de Aïn Defla sont également préoccupés par d'autres problèmes. On citera entre autres les lenteurs constatées dans la liquidation des dossiers et leur approbation. Une situation due, selon les membres de l'APW (affaires sociales), à l'absence d'archives particulièrement concernant les retraités de l'agriculture, lesquels ne peuvent accéder à certains documents tels ceux ayant trait aux années d'activité dans le cadre de la révolution agraire s'il n'est pas validé par les services de la direction des services agricoles (DSA). De leur côté, les enseignants de l'éducation nationale protestent du fait que les années d'exercice dans le cadre du service national et les années de stage ne soient pas comprises dans les années de travail. Les signataires du rapport ne manqueront pas de relever d'autres obstacles, celui notamment relatif à la pension allouée à la femme au foyer qui diffère d'un retraité à l'autre (1700DA pour les uns et 1000 DA pour les autres). Une situation de plus à l'origine du mécontentement qui règne parmi cette catégorie de citoyens. Les membres de la même commission insisteront dans leur exposé sur la nécessité de trouver d'autres formules pour délivrer les documents aux retraités afin d'améliorer les prestations au niveau de l'agence. Ils ne manqueront pas également de faire observer que la plupart des documents sont habituellement signés par les responsables de l'agence en personne.