Des multinationales issues de 22 pays ont participé à ce salon pour décrocher des parts de marchés. Le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès, en compagnie du wali d'Oran, a donné, dans la matinée de mercredi, le coup d'envoi officiel de la 15ème édition du Salon international du médicament et de l'équipement Médical (SIMEM), au niveau du Centre de Conventions d'Oran (CCO). Cette nouvelle édition, prévue jusqu'au 21 avril prochain, regroupe quelque 250 firmes nationales et internationales spécialisées, en provenance de 22 pays. Dans son discours d'ouverture, le ministre de la Santé n'a pas manqué de situer l'importance qu'accorde l'Etat depuis 2000 au secteur du médicament et aux équipements médicaux. Il a annoncé que 360 millions de dollars ont été investis pour le développement pharmaceutique en Algérie. Pour ce qui est des équipements médicaux, «l'Algérie, qui dispose d'un ambitieux programme d'investissement dans le secteur de la santé publique, est très courtisée dans ce domaine par les multinationales», souligne-t-il. Sur ce plan, son département ministériel a désormais établi des cahiers des charges où il est mentionné une obligation pour les multinationales d'assurer une formation des techniciens en maintenance ainsi qu'un service après la fourniture du matériel. Et ce, pour assurer le bon fonctionnement des équipements de radiologie ou autres qui sont installés dans les 7 800 structures sanitaires dont dispose le pays. Pour Oran, le ministre a donné son accord pour la proposition faite par le wali de créer un pôle pharmaceutique qui regroupera tous les producteurs. Il a appuyé cette demande en annonçant la création, dans la capitale de l'Ouest du pays, d'un pôle biotechnique pour la lutte contre le cancer, en partenariat avec un service médical d'un hôpital français de renom.