La descente dans une fabrique de pâtisserie industrielle a permis aux éléments du 11e arrondissement de la sûreté de wilaya de mettre la main sur 13 900 pièces de gâteaux, des sablés impropres à la consommation. L'analyse d'un échantillon du produit en question, a fait ressortir que la pâtisserie qui devait être commercialisée était infestée de germes aérobies. L'on apprend que les policiers ont été choqués par l'insalubrité qui caractérisait la fabrique située à Laârarssa, non loin de l'«unité» de vinaigre, saisi dernièrement par les mêmes services. Pour se dédouaner, le mis en cause aurait dit aux enquêteurs que cette marchandise était destinée aux bovins. Informé de la chose, le président de l'association de la protection du consommateur de la wilaya s'est constitué partie civile. «Faisant de la protection du consommateur son autre cheval de bataille, la police qui traque ces faux commerçants n'ayant ni foi ni loi, mérite un chapeau bas. L'histoire du «cachir» avarié qui a fait plus de 40 morts au début des années 2000 n'a pas apparemment donné à réfléchir à ces vendeurs de poison», dira en préambule, Azzedine Chenafa, le président de l'association pour la promotion de la qualité et de la protection du consommateur (APQPCS), qui martèle, outré: «Pour pouvoir mesurer l'ampleur des dégâts, il faut voir les photos de l'espace où était fabriqué ce gâteau. Le moment est venu pour mettre un terme à ces pratiques privilégiant le gain facile sur le dos de la santé d'autrui. Pour ces gens-là, la vie du citoyen consommateur ne pèse pas lourd. Je profite de l'opportunité pour interpeller les services d'hygiène des communes et de la répression de la fraude pour multiplier les contrôles et descentes dans les cafés, les restaurants, hôtels et ces dortoirs qui prolifèrent tels des champignons».