La descente des éléments de la police judiciaire du 11ème arrondissement de Sétif, dans une fabrique de vinaigre implantée à Laarrarssa, un quartier de la périphérie nord du chef-lieu de wilaya, où de nombreuses cités résidentielles se sont, au vu et au su de tout le monde, transformées en «zone industrielle», s'est soldée par la saisie de 5175 bouteilles de 50 et 75 cl de vinaigre. Les analyses effectuées sur des échantillons ont, nous dit-on, révélé que le produit en question ne répond pas aux normes requises. En plus de l'infraction précitée, le «producteur» qui avait procédé à la radiation de son registre de commerce en 2011, travaillait au noir. L'on apprend que le dossier de cette affaire a été transmis au procureur de la République près le tribunal de Sétif. L'association des consommateurs s'est, quant à elle, constituée partie civile. «Même si on doit saluer l'action des policiers, cette prise ne représente qu'une goutte dans un océan. Pour mettre un terme à ces dangereuses pratiques, mettant en péril la santé des consommateurs, on doit non seulement multiplier les contrôles mais analyser les produits importés, objet d'un grand trafic des dates de péremption», dira Azzedine Chenafa, le président de l'association pour la promotion de la qualité et de la protection du consommateur de Sétif.