Notre pays compte plusieurs divas dont le talent est incontestable. Sur différents registres, elles ont su imposer gracieusement la musique algérienne comme référence. Parmi elles, une des plus belles voix de Tlemcen, Lila Borsali. L'artiste est sur le point de sortir son deuxième album chez Padidou, contenant une nouba Rasd eddil, un travail d'un an enregistré à Tlemcen au studio Baba Ahmed. Lila Borsali est accompagnée, dans cet album, par des musiciens de Tlemcen principalement, dont le chef d'orchestre de l'ensemble régional de Tlemcen, M. Yassine Hammas, mais aussi par d'autres d'Alger. «Cette nouba comporte quelques morceaux peu connus, sinon inédits tels que le Btayhi malakni el hawa ou l'Insirafet ya kawm intachab et talata fi dounia», déclare-t-elle. «J'ai déjà eu le privilège d'interpréter cette nouba au Festival international de la musique andalouse et des musiques anciennes en avril dernier à Tlemcen (dans le cadre de “Tlemcen capitale de la culture islamique“) mais aussi pour un concert à la basilique Notre-Dame d'Afrique à Alger en septembre dernier.» Parmi les titre : Mçadar : Kad gharrad, Btayhi : malakni el hawa, Derj: ya men sada sayden, Insiraf : Abket fi errayed el azhar, insiraf talata fi dounia… Un album de neufs morceaux, finement sélectionnés, à découvrir.