La Commission nationale de supervision des élections législatives (CNSEL) s'est adjoint «un nombre important de magistrats supplémentaires afin d'accomplir pleinement sa mission». C'est ce qu'a indiqué le président de cette structure, Slimane Boudi. La Commission comptait 316 magistrats au début de la campagne électorale, le 15 avril. Ce nombre était insuffisant pour couvrir la campagne, «ce qui a nécessité de faire appel à des magistrats supplémentaires», précise M. Boudi dans une déclaration à l'APS, sans toutefois révéler le nombre exact de ces magistrats. Il a ajouté que le renforcement des sous-commissions, au nombre de 69, «répond aux besoins de chaque circonscription, conformément à la loi». En outre, «un nombre important de greffiers, de notaires et d'huissiers de justice ont été mobilisés pour assister la CNSEL dans sa mission», ajoute-t-il encore. M. Boudi affirme également que la Commission s'est prononcée, à ce jour, sur 163 affaires liées essentiellement aux «manquements, par certaines formations politiques, aux conditions de la campagne électorale». Il s'agit notamment d'affichage «anarchique» et de «cas isolés d'utilisation de langues étrangères dans les meetings populaires». Il a souligné, toutefois, que «ces dépassements n'ont eu aucun impact sur le bon déroulement de la campagne électorale». «La CNSEL s'attelle au respect et à l'application des dispositions de la loi organique portant régime électoral dans le traitement des saisines et doléances qu'elle reçoit», a-t-il souligné.