Kerkabou, Zorna, danses allaouies, fanfares, défilé scouts, baroud, Manara de Cherchell, fantasia, chants traditionnels de Tlemcen et de Miliana, Diwan d'Oran, inchad et chants Medh… Tlemcen De notre envoyé spécial La parade lançant le début de la cérémonie de clôture de la manifestation « Tlemcen, capitale de la culture islamique » était riche en couleurs et en sons. Les troupes ont sillonné plusieurs rues à partir du Palais de la justice et jusqu'au Palais de la culture Abdelkrim Dali-Imama. Relizane, Sidi Bel Abbes, Mostaganem, Chlef, Tlemcen, Nâama et Ain Temouchent étaient représentées par leurs troupes. L'Association de protection du patrimoine de Sidi Bel Abbes a fait sensation avec ses danses. Autant pour les jeunes troupes de Ferdaous, Salam, Assala et Djawhara de Tlemcen qui ont attiré l'attention avec le chant rythmé et le jeu du Neffar. Le Neffar, sorte de vuvuzéla géant, est un instrument à vent formé d'un tube long. Il est surtout utilisé au Maroc dans les grandes festivités. Les jeunes filles de l'Association Al Manara de Miliana ont interprété un chant classique, relayées plus tard par le medh des dames de l'Association Ahbab Cherchell. La manara du Mawlid Ennaboui est un héritage que Miliana et Cherchell partagent pour des raisons historiques. En tout la parade a réuni 48 troupes et plus 700 participants. « C'est une petite fête. Le public est venu. Cette parade n'est que l'ouverture de la clôture « Tlemcen, capitale de la culture islamique ». Nous avons prévu en tout quinze spectacles qui vont se poursuivre jusqu'au 25 avril », a précisé Abdelhamid Belblidia, coordinateur de la manifestation. Les spectacles vont se dérouler à la Maison de la culture Abdelkader Alloua, au Palais de la culture Abdelkrim Dali-Imama et au théâtre de plein air d'El Koudia. En soirée de samedi, le ballet national a présenté, au Palais de la culture Abdelkrim Dali-Imama, « Rihla fi biladi » (voyage dans mon pays), d'après l'ouvre du chorégraphe bulgare Giorgi Abratchev. Un spectacle d'une douzaine de tableaux représentatifs des différentes danses traditionnelles de l'Algérie (Chaouie, tlemcençanienne, kabyle, burnous, reguibat, fantasia, algérois, targuie, etc). A noter enfin que le jeune public s'est déplacé en masse, samedi soir, au théâtre de plein air de Tlemcen pour assister aux concerts des groupes Sinoudj de Constantine et Caméléon d'Alger. Caméléon, dirigé par Hcen et Hocine Agrane, est devenu célèbre grâce à des chansons musicalement bien structurées et des paroles bien élaborées. Des chansons telles « Lillah », « El Bir Sghir » et « Imène » sont des tubes.