La production de la carotte s'est imposée dans la nomenclature des grandes cultures à Aïn Témouchent alors qu'elle était traditionnellement confinée à des petites superficies dans le périmètre de Oulhaça. La campagne de récolte de la carotte a débuté en février à l'échelle de la wilaya d'Aïn Témouchent. Elle a créé, depuis février dernier, plus de 600 emplois saisonniers pour des jeunes issus des villes de l'intérieur du pays telles que Boussaada, Djelfa et Msila. Cette filière s'est imposée de facto dans la nomenclature des grandes cultures à Aïn Témouchent alors qu'elle était traditionnellement confinée à de petites superficies dans le périmètre de Oulhaça. Aujourd'hui, grâce aux investisseurs potentiels issus des wilayas de Boumerdès, Sétif et Tipaza, la carotte fait la concurrence au blé. Environ, 3 000 hectares de terres agricoles irrigables ou à sec ont été ensemencés en carotte selon le constat des exploitants agricoles dans les communes de Terga, Sidi Ben Adda, Ouled Kihel, Maleh, Aïn Tolba, Aïn Témouchent, Aïn Kihel et Chabat el-Lham. Malheureusement, les statistiques manquent à la direction des services agricoles étant donné l'inexistence d'un plan de culture. Concernant le recrutement de ces ouvriers en dehors de la wilaya, «nous en avons cherché à Aïn Témouchent mais, vainement. Alors, on a fait appel à des jeunes, hors wilaya, qui ont l'expérience dans le travail de récolte», explique un de ces investisseurs. Toutes ces récoltes de carotte seront conditionnées et expédiées vers les régions du Centre et de l'Est du pays.