Dans votre édition datée du 7 avril 2012, dans la rubrique «Idées-débats», sous le titre «Tikjda se meurt», l'auteur de la contribution, l'ex-directeur du Parc du Djurdjura a, à travers ses écrits, particulièrement ciblé le Centre national des sport et des loisirs de Tikjda (cnslt). Le but recherché à travers ce droit de réponse est de rétablir la réalité telle qu'elle est, et d'éclairer davantage les lecteurs d'El Watan sur la réalité de Tikjda, notamment pour la partie qui nous concerne directement, à savoir le CNSL Tikjda, puisque nous sommes directement cités par 1'auteur de la contribution. Une réalité que ce dernier a délibérément occultée, alors qu'en tant qu'ex-directeur du Parc National du Djurdjura (PND), il devrait, normalement, parfaitement maîtriser. Le PND ne se limite pas à Tikjda et ses environs, mais bien à d'autres sites tout aussi importants qu'il ne connaissait que par voie d'information, car ayant négligé sans aucun plan de charges. Nous citerons, entre autres, Aït Ouabane, Tala Rana et Tala Guilef, des zones livrées à l'abandon durant toute la période où l'ex-directeur du PND avait exercé ses responsabilités. L'auteur, dont nous saluons - au moins - l'éveil tardif après vingt-huit ans de sommeil, a omis consciemment de citer qu'il avait participé et approuvé, en toute âme et conscience, toutes les délibérations concernant les projets de notre structure, le CNSL Tikjda, du temps, en effet, où il faisait partie de notre conseil d'orientation. Parmi ces délibérations, nous citerons, entre autres : la piscine et la salle OMS, approuvées en tant que projets neufs au CNSLT (délibération n° 05, procès-verbal du 25 févriér 1995. A travers ses écrits, il semble que l'ex-directeur du PND n'est pas du tout informé de ce qui se fait sur le terrain à Tikjda. S'agissant, en effet, du collectif bas au sujet duquel s'inquiète l'ex-directeur du PND à travers sa contribution, nous lui laissons le soin de se rendre à Tikjda et il verra de ses propres yeux que les travaux de remise à niveau de ces «carcasses» sont bel et bien engagés et même plus, ils sont en cours d'achèvement. En solutionnant ce point précis, cela illustre - et par les faits - que le CNSLT n'est pas resté les bras croisés face aux carences écologiques et environnementales de Tikjda et ses environs. Ceci, pour les actes concrets. Et nous ajouterons qu'il est osé de la part de l'auteur d'affirmer que le CNSL Tikjda ne se soucie guère de l'environnement, de la protection d'un site dont nous sommes partie prenante. Ces aspects étant le souci des pouvoirs publics, donc du ministère de la Jeunesse et des Sports, dont dépend notre établissement qui n'a de leçons à prendre de personne. La direction générale du CNSL Tikjda est consciente de la mission qui lui incombe au niveau local et même plus. D'où notre adhésion totale et par les faits à des initiatives opérationnelles et de niveau mondial. Telles, notamment, les recommandations issues du 7e Congrès mondial du tourisme de neige et de montagne, tenu ce mois-ci, dans la principauté d'Andorre qui incitent à une réflexion plus globale et réaliste sur les nouvelles technologies et perspectives universelles sur le tourisme de montagne. La rencontre internationale sur le tourisme sportif, une autre initiative du même genre, a été organisée récemment à Bouira et à laquelle le CNSL Tikjda a activement participé et à l'issue de laquelle nous avons également bien noté les recommandations pour pourvoir continuer à avancer et à progresser dans nos démarches pour un avenir harmonieux. Ceci, juste pour confirmer que le CNSL Tikjda est ouvert à toutes les initiatives, qu'elles soient locales ou universelles. Car, nous sommes tenus à œuvrer dans ce cadre exceptionnel qu'est la montagne. D'où le fait que nous déplorons l'attitude et la manière avec lesquelles l'auteur expose une situation qui est loin d'illustrer la réalité du terrain.