Déclaration n Le parti, selon ses responsables, est l?un des piliers du gouvernement et de l?alliance présidentielle. Dans le discours du secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, lu, hier, par le président du bureau du parti à Alger, Chihab Seddik, lors de la journée de célébration du neuvième anniversaire du parti, organisée à la salle Ibn Khaldoun, l?alliance présidentielle s?est taillé la part du lion. En effet, M. Seddik a rappelé que le parti a à son actif d?énormes réalisations depuis sa création en 1997 et réitéré la ferme volonté de son leader à continuer à travailler et à être fidèle à l?activité partisane commune aux partis de l?alliance. Celle-ci est, a-t-il affirmé, bénéfique dans le sens où elle sert le multipartisme et qu?elle n?est conçue que pour être une pierre angulaire pour la politique nationale. Pour ceux qui doutent de la détermination du parti, l?orateur a assuré, à la place de M. Ouyahia, que le Rassemblement milite pour une cause nationale et non pour des centres d?intérêts. «L?alliance a vu le jour avec pour objectif de réaliser le programme du président, étant avalisé souverainement par le peuple et ratifié par le Parlement via ses deux Chambres», a-t-il ajouté, avant de rappeler que la concorde civile et la charte pour la paix et la réconciliation nationale ont été, sans hésitation, soutenues par le RND. Dans cette optique, il a insisté sur la nécessité de concrétiser la réconciliation. Le membre de l?exécutif du FLN, Salah Goudjil, qui a pris la parole, a saisi l?opportunité pour souhaiter longue vie à son allié et affirmer que «l?alliance, qui a provoqué des réactions et suscité des questionnements, est un acte de civilisation assurant, infailliblement, l?avenir de toute la nation sans qu?il y ait de recul». «L'objectif de nos activités politiques, a-t-il poursuivi, consiste en l?application des textes de la charte nationale pour la paix ainsi que l?homogénéité de la tripartite.» Il a insisté sur le fait que l?ex-parti unique ne peut aucunement gouverner sans la collaboration d?autres formations, «même si on détient une majorité absolue». «En outre, tout projet nécessite une décision politique rationnelle et passe par le verdict du peuple.» Sous un tonnerre d?applaudissements, Salah Goudjil conclura que l?alliance est le seul moyen de gagner la confiance du citoyen et éviter les soubresauts qui se produisent sur la scène politique nationale.