La majorité (10) des membres du comité exécutif (13) du Comité olympique algérien (COA) maintient sa revendication, à savoir ne plus se réunir avec le président de l'instance, le docteur Rachid Hanifi. Le Comité olympique international (CIO) sera destinataire, ces jours-ci, d'une correspondance ou seront exposées les raisons qui ont conduit 10 membres à retirer leur confiance au président du COA. En parallèle, une pétition pour obtenir l'accord des deux tiers des membres de l'assemblée est en circulation pour provoquer une assemblée générale extraordinaire. Cette situation risque fort de perturber l'avant Jeux olympiques de Londres 2012. Cet épisode intervient à quelques jours de l'ouverture des JO 2012 et à quatre mois de la fin du mandat de l'équipe dirigeante en place. Il se murmure que «le CIO n'apprécie pas beaucoup ce type de remous au sein d'un comité national à la veille d'un rendez-vous aussi important que les Jeux olympiques». Si les auteurs de la fronde arrivent à faire partir l'actuel président du COA, l'intérim sera assuré par le secrétaire général du COA. Rachid Hanifi avait pressenti cette sortie depuis qu'il avait annoncé sa décision de ne plus poursuivre sa mission à la tête du COA après la fin de son mandat. Cette déclaration n'a pas été appréciée. La levée de boucliers contre lui, ce week-end, est loin d'être une surprise. Les prochains jours s'annoncent difficiles pour les protagonistes. Le COA aurait pu faire l'économie de cette crise à quatre mois de la fin de mandat de l'équipe en place.