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Vers la délocalisation de la rencontre
Mali - Algérie
Publié dans El Watan le 07 - 05 - 2012

Le Mali peut-il abriter une rencontre internationale dans les conditions qui prévalent actuellement dans ce pays ? Peu probable, pour ne pas dire impossible, rétorquent des observateurs proches de la FIFA.
Notre article publié dans l'édition d'hier a eu le mérite de faire réagir nombre d'acteurs de cette rencontre. Contrairement donc à ce qui a été avancé il y a quelques heures sur ces mêmes colonnes, «la situation qui prévaut dans la capitale malienne est loin d'être rassurante», affirme un proche des arbitres algériens qui sont restés bloqués dans leur hôtel pendant plus de deux jours. Notre interlocuteur enchaîne : «Le vent de sable qui s'est levé dimanche dernier à Bamako n'est pas la seule raison qui a obligé les arbitres et les équipes étrangères présentes ce jour-là à Bamako à rester dans leur chambre. Les armes ne se sont pas tues pendant plusieurs jours. Les protagonistes se faisaient la guerre dans la ville. Les autorités militaires ont été contraintes de fermer l'espace aérien et l'aéroport de Bamako.» Ces événements ont pesé sur la position finale de la FIFA qui sera amenée à délocaliser le rendez-vous Mali - Algérie du 9 juin prochain.
Dans le contexte actuel, aucune ville du pays ne peut accueillir ce match. Le président de la Fédération malienne de football, Hamadoun Cissé Kolade, a beau prétendre le contraire, il aura bien du mal à faire changer d'avis la FIFA. La Fédération algérienne de football (FAF), soucieuse des appréhensions et inquiétudes des joueurs algériens qui sont à l'écoute de ce qui se passe dans ce pays voisin, et qui légitimement peuvent craindre pour leur vie et par ricochet être mal dans leur peau, sans parler de l'aspect psychologique, a pris ses responsabilités en alertant la FIFA sur les risques que ferait courir le maintien du match à Bamako. Conjointement, la FIFA et la CAF ont pris bonne note de la doléance algérienne. La première était déjà édifiée sur la gravité de la situation et le risque de faire jouer la rencontre dans ce pays. Il y a une dizaine de jours, le président de la Fédération malienne qui est en même temps membre d'une commission permanente de la FIFA, n'a pu se rendre à Zurich pour prendre part à la réunion de ladite commission. De Bamako, il avait informé la FIFA de son incapacité à sortir du pays suite aux troubles qui secouent le Mali depuis le putsch contre le président Amani Touré (ATT). Sur la feuille de présence de la commission, il a été porté la mention «absent excusé».
Depuis, la situation a empiré au point où les équipes de Sunshine (Nigeria) et Ahly du Caire (Egypte) sont restées bloquées trois jours à Bamako. L'avion dépêché par les autorités égyptiennes pour rapatrier les camarades de Mohamed Aboutrika (Ahly) est demeuré en stand-by trois jours à Abidjan. Suite à ces péripéties, la CAF a décrété que les matches des coupes africaines interclubs programmés le week-end prochain dans ce pays seront tous délocalisés vers un pays voisin. Le secrétaire général de la Fédération malienne, Aboubacar Thiam, n'est pas sur la même longueur d'onde que son président puisque dans une déclaration à nos confrères d'Echourouk, il a annoncé : «Une réunion a regroupé en fin de semaine les membres de la fédération pour discuter de cette épineuse question de la domiciliation du match contre l'Algérie. Devant la situation qui règne dans le pays, nous avons décidé de solliciter nos collègues de la fédération burkinabée pour organiser la rencontre Mali-Algérie dans le pays des Etalons.
Nous attendons la réponse de la fédération du Burkina Faso pour prendre nos dispositions et tout préparer sur place.» Ce que ne dit pas la cheville ouvrière de cette fédération, c'est que des démarches similaires ont été entreprises en direction de la FIFA. S'agissant des «propos déplacés» du président de la fédération malienne, Hamadoun Cissé Kolade «qui a versé dans l'amalgame» en soutenant que «dans le cas où la FIFA nous obligerait à jouer ce match ailleurs qu'à Bamako, on demandera la réciprocité parce qu'en Algérie aussi il n'y a pas de sécurité.» Ces propos sont un aveu clair de sa part que la situation au Mali est loin d'être rassurante. En prenant connaissance de cette grave déclaration, le président de la FIFA, Joseph Sepp Blatter, n'a pas du tout apprécié «le manque de respect et de tact dont s'est rendu coupable le président de la fédération malienne», affirme un proche de l'entourage du Suisse. Ce n'est pas le sentiment qu'il a eu lors de sa dernière visite à Alger, en compagnie du président de la CAF, Issa Hayatou, à l'occasion de la célébration du 50e anniversaire de la fondation de la FAF. A sa prochaine «visite» à Zurich, il sera interpellé sur ces «graves déclarations» qui peuvent ouvrir la voie à des dépassements que l'instance internationale ne souhaite pas gérer.


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