Erkan Ozerman, président de Best Model of the World, a été invité à assister à l'élection de Miss Algérie Tourisme. Nous avons profité de sa présence à Alger pour lui poser des questions sur la manifestation qu'il organise en Turquie et ses impressions sur le déroulement de l'élection. Est-ce votre premier contact avec l'Algérie ? En vérité, je connaissais déjà votre pays. J'ai déjà participé au Forum de l'amitié, un festival qui a eu lieu à Sidi Fredj. Durant 5 ans, j'ai présenté toutes les grandes vedettes de Turquie. Chaque année, on faisait des représentations très importantes. C'étaient des artistes qui faisaient des tournées mondiales. Durant cette période, j'ai suggéré à M. Cheradi, responsable de Nedjma, de lancer un concours de modèles. Il a apprécié cette proposition. Je lui ai dit faites ce concours, et je l'accepte directement dans mon concours. Il y a 17 ans, l'Algérie était présente à Istanbul dans le concours mondial de Best Model of the World. La première fois que Miss Algérie est venue, la presse s'y était intéressée et même Paris Match a envoyé un photographe pour immortaliser cet instant. Le plus important, après une élection d'une Miss, c'est que la gagnante du concours représente votre pays dans les concours internationaux. Si elle reste là, alors la publicité n'est pas complète. Dans votre répertoire, vous avez 3 concours : Best Model homme et femme, Miss Algérie et Miss Tourisme. Il faut l'enrichir. J'ai parlé à mon ami Smaïl Salhi, organisateur de l'élection de Miss Tourisme Algérie, de ce sujet et quand je rentrerai en Turquie, je contacterai le président de Miss Tourisme International en Malaisie pour voir dans quelle mesure la Miss Tourisme Algérie pourrait participer à cet événement qui se déroule chaque 30 décembre. Présentez-nous notre événement. Quel sont les faits marquants ? Je suis le président créateur de Best Model of the World. Depuis 46 ans, je fais ce métier en collaboration avec des directeurs artistiques et des chorégraphes. C'est une émission qui passe en direct. Il faut penser à la salle et au public en même temps. Il y a 200 000 téléspectateurs minimum qui regardent l'émission. La présentation doit être en anglais et en d'autres langues et ça doit être très rythmé avec des chanteurs célèbres. Patricia Kass, Enrico Macias, Gilbert Becaud, Shakira, Ricky Martin... y ont participé. J'ai eu aussi la chance de voir défiler la haute couture parisienne. Que pensez-vous du déroulement de la soirée des Miss ? Durant les premiers pas, on ne peut pas demander aux organisateurs quelque chose de mondial. C'est un concours national. C'est bien, c'est l'été et ça colle. Ils ont fait leur possible. Les filles ont défilé pour la première fois. Il y avait des costumes, des chanteurs et un beau décor. Depuis 17 ans, j'organise le Best Model of the World avec un budget de 500 000 dollars. M. Smaïl avec un budget limité et une poignée de sponsors a fait des choses difficiles. En France, il y a un seul concours (Miss France). En dehors de cette manifestation, toutes les autres n'ont pas la même dimension. En Turquie, nous avons Miss Turquie et Best Model et une quanrantaine de concours de moindre envergure. Vous étiez parmi les membres du jury. Est-ce qu'il n'a pas été difficile de départager les candidates ? Non. Lors du premier passage, j'avais choisi 5 filles qui se sont avérées être parmi les meilleures. Dans un concours de beauté, juger est facile. Il y a les mensurations. J'ai regardé le corps mais aussi pris en considération le niveau culturel et le charme. L'animation qui prenait souvent les allures d'un show très coloré m'a aussi plu. Après votre retour, allez-vous parler encore de ce que vous avez vu, ressenti et observé en Algérie ? Bien sûr. J'étais accompagné de la Best Model Turquie. C'est une actrice de télévision très célèbre. C'est pour cela que la presse et la télévision se sont intéressées à cet événement. J'ai avec moi la télévision (TV 8) qui fera une émission de 40 minutes pour présenter Alger. J'ai aussi été accompagné de photographes du journal Le Soir qui vont couvrir l'événement pour 4 journaux et 3 magazines.