Dernièrement, une réunion régionale, regroupant pas moins de 18 wilayas, a eu lieu au secteur sanitaire de Aïn Beïda. Le président du syndicat des praticiens n'avait pas manqué de soulever le problème relatif aux primes de contagion et d'intéressement qui n'ont pas été versées depuis 2002.Ainsi, après avoir épuisé toutes les démarches entreprises en vue d'une régularisation, les praticiens, par l'intermédiaire de leur bureau syndical, SNPSP, de l'hôpital de Aïn Beïda, ont déposé un préavis de grève juste après la tenue d'une AG, et ce, le 18 février. Selon la copie remise à El Watan, les praticiens menacent de débrayer dans un délai de 15 jours. Toujours selon les membres du syndicat SNPSP, les professionnels de la santé publique des deux hôpitaux de Aïn Beïda, à savoir Zerdani Salah et Boumali, et qui sont au nombre de 500, n'ont pas perçu les primes de contagion et d'intéressement depuis 4 ans, estimées à 2 milliards de centimes. Il semble, selon toujours la même source, qu'il y ait blocage de la part de la direction de l'hôpital, laquelle ambiguïté du texte relatif aux dites primes, d'où des difficultés dans son application. Pour revenir au texte de préavis de grève, le bureau du syndicat SNPSP a transmis des copies à la direction de l'hôpital de Aïn Beïda et pour information à la wilaya, à la DSP, au conseil d'administration, à l'Inspection du travail et au bureau national SNPSP. Rappelons que le secteur sanitaire de Aïn Beïda assure un service pour une population d'au moins 200 000 habitants. En tout état de cause, le syndicat des praticiens entend obtenir gain de cause pour éviter le re cours à la grève.