A l'occasion du derby algérois qui l'a opposé au NAHD, le MCA a engrangé sa cinquième victoire consécutive, depuis sa sortie de crise sous la houlette du coach Saâdi Nouredine. Dans cette rencontre disputée, il est vrai dans des conditions exécrables (bourrasques de pluie, froid polaire et pelouse, praticable, mais très lourde) a tout de même mis en évidence une équipe mouloudéenne, combative à souhait, solidaire, bien en jambes et très disciplinée tactiquement. Sans pour autant diminuer de la valeur de l'adversaire, qui a été à la hauteur du « choc » et a même joué à armes égales, n'était le manque de réussite des attaquants. Saâdi était tout heureux, voire comblé, de ce résultat positif, ayant affirmé en fin de match que son équipe « était prête et elle a réussi un excellent match ». Les raisons de ce regain d'activité du onze Vert et Rouge, il l'impute « au travail psychologique intense entamé depuis la prise en charge de l'équipe. » Cependant, il prévient que « pour aller loin, les joueurs doivent maintenir ce cap et donc ces comportements psychologique et technique. » « C'est à cette condition, ajoutera Saâdi que le Mouloudia terminera bien le championnat », se refusant d'établir tout pronostic. Quant aux cinq succès consécutifs, qui constituent une excellente performance pour une formation qui a broyé du noir pendant un bout de temps et qui a changé d'entraîneur en cours de saison, le coach Saâdi dira : « Sans prétention aucune, j'ai pour habitude d'aligner beaucoup plus de victoires consécutives » confirmant ainsi son mental de gagneur. Il avouera : « Le MCA est en mesure de finir honorablement le parcours ». Pour la Coupe d'Algérie, il se contentera de dire : « Nous avons beaucoup d'espoir d'arriver en finale. » A propos de Maouche et de Badji, le coach mouloudéen répond : « Je suis un entraîneur pragmatique et réaliste. Ces deux joueurs s'entraînent régulièrement et lorsque j'estimerai qu'ils doivent jouer, ils figureront sur la feuille de match. » Par contre, il ne tarira pas d'éloges sur des joueurs qui ont « longtemps chauffé le banc de touche injustement et qui recèlent d'énormes potentialités techniques tels Boudiaf et Younès par exemple. » Pour le moment tout baigne dans l'huile dans la maison mouloudéenne, et tous les nuages qui avaient assombri la vie du doyen se sont quelque peu dissipés.