A quelques jours des épreuves du baccalauréat, les directeurs et proviseurs des lycées affiliés à l'Unpef ont décidé de continuer à boycotter les activités administratives. Réunie hier, samedi, au siège de l'Unpef à Alger, la Commission nationale des directeurs et proviseurs de lycée a décidé de maintenir leur mouvement de protestation consistant à boycotter les activités d'ordre administratives sans toutefois perturber la tenue de l'examen du baccalauréat. Entre autres travaux boycottés, figure la délivrance des dossiers relatifs à la mobilité des fonctionnaires, les relevés administratifs de rendement des fonctionnaires, des horaires supplémentaires et de soutien ainsi que les relevés d'absences. Les directeurs et proviseurs des établissements secondaires revendiquent le gel du statut particulier des travailleurs de l'éducation en attente de signature. Alors qu'elle s'attendait à la consécration de son droit au classement et à la classification cette corporation s'est dite déçue par le contenu de la mouture finale du projet du statut particulier des travailleurs du secteur de l'éducation. La commission a expliqué que le texte a privé les directeurs et censeurs des lycées d'être promus au poste d'inspecteur de l'éducation nationale, comme le stipule l'article 174 du statut en question. Aussi, ce corps revendique une classification à l'échelle 16 au lieu de la 14, soit un statut équivalant à celui de l'enseignant formateur de l'enseignement secondaire. La commission avait antérieurement menacé de boycotter les conseils de classes et la tenue des examens si ses doléances ne sont pas prises en charge par la tutelle. Par ailleurs un rassemblement est prévu dimanche 27 mai devant le ministère de l'éducation nationale pour interpeller, une nouvelle fois, la tutelle.