Le choix des hommes qui présideront aux destinées de la direction technique nationale (DTN) et de l'équipe d'Algérie est l'une des priorités du président de la Fédération algérienne de football (FAF), Hamid Haddadj, parce que ce sont deux pôles névralgiques du football algérien. Il se trouve que jusqu'à l'heure actuelle, ils ne sont pas encore pourvus. C'est un handicap qu'il s'agit de combler au plus vite pour garantir, un tant soit peu, les chances de succès des Verts et des autres sélections à l'aube du début des éliminatoires dans différentes compétitions à travers lesquelles le football algérien tentera de reconquérir une partie de son aura (perdue). Le bureau fédéral, avec à sa tête Hamid Haddadj, est en voie de régler la question du DTN. Rabah Mancer a été choisi pour diriger cette structure. Ce cadre du ministère de la Jeunesse et des Sports est une figure connue et appréciée dans le monde du sport et du football. Il a assuré un intérim à la tête de la FAF et est un ancien footballeur et entraîneur. Il a pour mission d'organiser la DTN dans tous les domaines et à tous les échelons. Il dévoilera sa stratégie après son installation. Sa nomination devrait être officialisée dans les prochains jours, c'est-à-dire après le retour du président Hamid Haddadj de Rouen. Ce dernier mettra à profit le déplacement en Normandie pour prendre la température au niveau des joueurs qui évoluent en France et qui ont été convoqués pour le match face au Burkina Faso. Selon quelques indiscrétions, le patron de la fédération a coché quelques rendez-vous parisiens avec des entraîneurs français et des managers dans la perspective du recrutement d'un technicien étranger. Cette option (entraîneur étranger) est loin d'être acquise, pour l'instant. La FAF se déterminera bientôt sur la question. Elle a, paraît-il, voulu associer la tutelle dans cette démarche, sans résultat. Hamid Haddadj attend toujours un rendez-vous avec le premier responsable de la tutelle, Yahia Guidoum. Il est obligé de trancher sur la question avec ou sans l'aval de la tutelle. Il ne peut et doit attendre indéfiniment une réponse qui ne viendra jamais, peut-être. Etrangement, plus personne ne semble se soucier de l'avenir de l'équipe d'Algérie. Qu'elle est loin l'agitation entretenue autour du devenir de la fédération et de l'équipe nationale avant la tenue des assemblées générales ordinaire (surtout) et élective (ensuite) de la FAF. La poussée de fièvre de l'époque avait mis en danger le fragile édifice sur lequel repose (toujours) le football algérien. Après l'élection de Hamid Haddadj, ils ont rangé tout le matériel qui a servi durant la campagne de déstabilisation et vaquent à leurs occupations sans accorder le moindre intérêt à ce qui était leur cheval de Troie. Cette situation plaide en faveur d'une prise de décision rapide, libérée de toute contrainte, de la part du président de la FAF dans ce qui relève de ses prérogatives, à savoir choisir les compétences dans le domaine technique. Pour fermer cette parenthèse, consacrée aux entraîneurs étrangers, une croix aurait été mise sur le nom du Français Pierre Lechantre, cité comme un possible candidat au poste de sélectionneur. L'équipe d'Algérie effectuera le parcours africain sans lui.