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Larbi Ouahmed. PDG de Korex-Novoplast : «Le sort de la PME devrait être au cœur du nouveau Parlement»
Economie : les autres articles
Publié dans El Watan le 24 - 05 - 2012

-Les élections législatives venant de s'achever avec le résultat que vous savez, quelles pourraient être, selon vous, les conséquences sur les entreprises de production ?
Je ne pense pas qu'il y aura des changements notables par rapport à ce que le Parlement faisait dans le passé, c'est-à-dire seulement entériner les décisions du gouvernement sans mesurer les conséquences, souvent inadaptées aux entreprises de production. De même qu'il ne prenait pas la peine de s'assurer de la bonne application des textes régissant la croissance et le développement national.
-Les candidats au Parlement n'avaient, pour la plupart, pas de programmes économiques à proposer…
Les candidats au Parlement actuel n'avaient effectivement, pour la plupart, pas pris connaissance des préoccupations des entreprises de production qui, comme vous le savez, conditionnent le développement économique et social du pays. Les problèmes de croissance dans lesquels se débattent les entreprises et, plus particulièrement, les PME sont pourtant bien connus. Durant la campagne électorale, il n'y avait pas eu de propositions concrètes de leur part, si ce n'est de vagues promesses qu'ils n'ont aucune chance de tenir. Sans doute avaient-ils une raison qui relève de l'intérêt personnel.
-Un Parlement faible n'est-il pas de nature à renforcer les pouvoirs de l'Exécutif ?
Un Parlement fort est de nature à favoriser l'essor des entreprises par des solutions concrètes aux problèmes posés. A contrario, un Parlement faible contribue à renforcer le pouvoir exécutif et la promulgation de lois contraires aux intérêts des entreprises en particulier et, par conséquent, de l'économie en général.
-Quelles mesures urgentes leur suggérez-vous de prendre pour sauver les entreprises des difficultés qu'elles subissent
au quotidien ?
L'incohérence des textes de loi et la mauvaise interprétation qui en est faite en matière d'application ne font que pénaliser fortement les PME, au point d'avoir entraîné la fermeture de plus de 40 000 d'entre elles durant les années 2010 et 2011.
A cela s'ajoute comme facteur aggravant le volet social avec, notamment, la mise au chômage de nombreux travailleurs auxquels on aurait dû assurer non seulement un emploi pérenne, mais, également, une formation qualifiante. Si cette situation venait à perdurer, le secteur de la PME en paierait un tribut encore plus lourd à court terme.
C'est pourquoi il faut absolument que le prochain Parlement place l'avenir des PME au cœur de ses préoccupations en agissant, notamment, auprès du milieu bancaire afin que ce dernier prenne en considération les risques induits par certains textes de loi qui ont, à l'évidence, exacerbé leurs difficultés économiques et financières.
L'état de déliquescence auquel on a abouti s'est, entre autres, traduit par le cas des armateurs étrangers qui en sont venus à prendre des mesures de rétorsion au détriment des entreprises en réaction à certains dysfonctionnements de l'administration dont les PME n'ont pas à payer les conséquences. Des conséquences, évidemment, lourdement ressenties par les entreprises industrielles, contraintes à des arrêts de production répétés et ruineux pour les entreprises qui ne peuvent plus respecter leurs engagements commerciaux.
Parmi les mesures urgentes que nous suggérons, il y a la réduction de la TVA à hauteur de 7% pour une durée de trois années concernant les produits manufacturés en Algérie. Il y a également lieu de protéger la production nationale en imposant davantage les produits importés pour être revendus en l'état. Nous proposons, par ailleurs, l'allégement des charges sociales en faveur des entreprises de production. Enfin, il y a lieu d'appliquer un régime de facilitation des opérations douanières en faveur des entreprises créatrices de valeurs et d'emplois.
-Les difficultés des PME résultent-elles d'une défaillance de l'Etat ?
Les difficultés majeures auxquelles sont exposées les PME résultent principalement des décisions prises dans l'improvisation et sans concertation avec les principaux concernés.Le marché informel, contre lequel l'Etat ne lutte pas suffisamment fort, constitue aujourd'hui un véritable danger pour la survie des PME. Ces quelques difficultés énumérées contribuent, à l'évidence, à réduire la solvabilité des PME auprès des institutions financières qui hésitent à les accompagner dans leur développement. L'investissement et le fonctionnement courant des entreprises en sont fortement pénalisés, avec pour grave conséquence, l'augmentation du chômage et le rétrécissement du marché de l'emploi.


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